La France a de nouveau été meurtrie par le terrorisme. Jeudi soir, sur les Champs-Elysées, un homme armé d'un fusil d'assaut a ouvert le feu sur un fourgon de police. Un gardien de la paix a été tué, avant que l'assaillant ne soit abattu par des tirs de ripose. Trois autres personnes ont été blessées. Très rapidement, l'organisation Etat islamique a revendiqué cet attentat.
Une attaque qui survient trois jours seulement avant le premier tour de l'élection présidentielle. Un premier tour qui sera placé sous haute surveillance, qui plus est après l'attentat déjoué cette semaine, à Marseille, avec l'arrestation de deux djihadistes qui s'apprêtaient à commettre une action sur le sol national.
Sur le plan politique, c'est la dernière ligne droite de cette folle campagne. Quatre candidats semblent dans un mouchoir de poche. Le taux d’abstention pourrait bien être record et les électeurs n'ont jamais été aussi indécis. Difficile par ailleurs de se fier aux sondages d'opinion. Bref, c'est l'indécision la plus totale, avec, sûrement, une surprise à la clé de ce premier tour.
Qui des onzes candidats passera cette première étape ? Les électeurs sont-il à ce point indécis ? A quoi est-on raisonnablement en droit de s'attendre ? Point de situation avec François Verceletto, journaliste politique à Ouest France et Guillaume Rebière, du Journal du Dimanche.
Peut-on réconcilier la jeunesse et la politique ?
On dit que la jeunesse est désenchantée par la politique. Certains sondeurs affirment même que les jeunes pourraient voter en majorité pour les extrêmes. A chaque scrutin, on évoque leur abstention, particulièrement élevée, leurs attentes, leurs espoirs. Et puis pas grand-chose. Comment réconcilier jeunes et politique ? Eléments de réflexion avec Anne Muxel, sociologue au Cevipof, spécialiste de la jeunesse, et Jonathan Bocquet, trésorier de l'Association nationale des conseils d'enfants et de jeunes.
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