L’environnement, à regarder autour de nous, n’est pas des plus souriants : une nouvelle rentrée sous le régime de la pandémie, un échec cuisant des démocraties occidentales en Afghanistan, une progression que rien ne semble pouvoir freiner des idées libertaires et le sentiment que notre pays vit depuis trop longtemps au-dessus de ses moyens et que nos enfants hériteront d’une dette abyssale.
Ces quelques éléments pourraient susciter le découragement voire la dépression des plus optimistes et, l’élection présidentielle approchant, chacun se demande qui pourra bien nous sauver de ce marasme.
Nous confondons souvent l’état de notre monde avec les titres de la presse ou la tonalité sur les réseaux sociaux. Ils ne rendent compte que d’une partie de la réalité. La partie macroscopique, celle qui est la plus visible, le drame permanent de l’Histoire.
Rappelons-nous ce que Benoit XVI disait en 2009 : "Ce sont les minorités créatives qui déterminent l’avenir". L’actuel Pape, François, porte le nom d’un homme illettré du 12 -ème siècle qui a transformé à lui seul l’Eglise de son temps et suscité un sillage de sainteté toujours actif et créatif !
L’amour qui se vit au sein des familles, ne fait pas les titres des journaux contrairement aux faits divers violents. Pourtant chacun de nous est témoin des trésors de dévouement et de tendresse échangés puis partagés au-delà du cercle familial. N’attendons pas l’élection présidentielle pour prendre soin les uns des autres et développer nos familles comme des oasis de joie et de confiance !
Sur la porte des appartements du pape à sainte Marthe, il y a un panneau qui dit à ses visiteurs : "Vietato lamentarsi", "Il est interdit de se lamenter".
Plutôt que de déplorer l’état de notre société, attachons-nous à "ne laisser personne venir à vous et repartir sans être plus heureux", comme le conseillait Mère Teresa.
Je suggère à nos auditeurs, en ce début d’année scolaire, de s’engager là où ils sont, en fonction des demandes qui leur sont adressées et de leurs capacités : dans un syndicat, une association de parents d’élèves, leur paroisse, une association caritative, leur commune ou même leur AFC, pourquoi pas ?! Nous commencerons alors à voir le monde changer… en bien !
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