Commencement de l’Évangile de Jésus,
Christ, Fils de Dieu.
Il est écrit dans Isaïe, le prophète :
Voici que j’envoie mon messager en avant de toi,
pour ouvrir ton chemin.
Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers.
Alors Jean, celui qui baptisait,
parut dans le désert.
Il proclamait un baptême de conversion
pour le pardon des péchés.
Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem
se rendaient auprès de lui,
et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain,
en reconnaissant publiquement leurs péchés.
Jean était vêtu de poil de chameau,
avec une ceinture de cuir autour des reins ;
il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Il proclamait :
« Voici venir derrière moi
celui qui est plus fort que moi ;
je ne suis pas digne de m’abaisser
pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ;
lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
Source : AELF
Lorsqu’ils entreprennent l’écriture de leurs textes de l’évangile de Jésus Christ, Mathieu et Luc annoncent la couleur et la méthode.
Si l’anachronisme ne faisait siffler les oreilles, mais j’ose toute de même, Mathieu et Luc sont peut-être les plus cartésiens des évangélistes.
Jean est le plus exalté et semble un peu planer comme l’aigle qui le représente traditionnellement dans l’art.
Et puis il y a Marc. Marc lui aussi a sa manière bien à lui de commencer son texte. Il annonce la Bonne Nouvelle, l’Evangile de Jésus Christ. Il est plus tonique. Il semble pressé dans son discours, avec peu de moyens, peu d'exemples ou d’éventuels commentaires. Sa langue est rapide, allant droit à l’essentiel sans s’encombrer de fioritures et d’emphase. Il appelle un chat un chat ! Il est comme ça Marc : brut de décoffrage !
Il est l’évangéliste des petites gens, ceux qui travaillent le bois, moulent le grain ou tirent des filets de poissons à mains nues ! C’est à eux qu’il s’adresse d’abord. Il leur livre tout de go son trésor, le sens de toute sa vie,… la bonne nouvelle.
La BONNE nouvelle ! Dès les premiers mots du texte on sait que ce qui suivra sera simple et surtout fera du bien. Un bien efficace tout de suite et qui durera longtemps.
Marc nous conduit aussi au bord de la décision… de lire ou de ne pas lire, de croire ou de ne pas croire… Nous sommes seuls désormais avec la nouvelle… Elle peut devenir pour nous BONNE nouvelle… bonne nouvelle… du bien, du bien inédit !
A la fin d’une année qui fut éprouvante pour tous, il est temps, grand temps d’avoir… une bonne nouvelle, non ? Sommes-nous suffisamment simples et simplifiées pour reconnaitre Jésus comme étant celui qui est la bonne Nouvelle en personne ? Il faut un commencement à cette reconnaissance, comme le dit l’Evangile… eh bien, si c’était aujourd’hui ?
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