Rentrée scolaire : une classe ouverte dans cette école de Haute-Loire

À Séneujols, la rentrée scolaire était très attendue par les enfants. Malgré quelques pleurs de circonstance, elle s'est bien déroulée. Mais surtout, elle a été plus sereine pour l'équipe enseignante. Après une expérimentation l'année passée, une seconde classe est pérennisée à l’école Marcel Lafont. Le directeur académique des services de l'Éducation nationale justifie cette mesure par une « augmentation des effectifs suffisante pour la justifier ». Hervé Bariller indique qu’il s’agit de l’une des deux seules ouvertures en cette rentrée scolaire dans le département, l’autre étant dans une école de Brives-Charensac.

Le maire de la commune est « satisfait » de cette ouverture dans la durée. Serge Boyer estime que cette classe va booster l’attractivité de sa commune, notamment « pour les jeunes couples » dont « la priorité, c’est souvent l’école et la santé », poursuit l’édile. Au total, 28 élèves ont fait leur rentrée à Séneujols, « 14 en maternelle et 14 en élémentaire », indique Claire Martel, la nouvelle directrice de l’école. Grâce à cette ouverture, les enseignantes peuvent davantage se consacrer aux élèves. Elles auront aussi « moins de travail à la maison ».

Trois priorités en cette rentrée scolaire

 

Présent également sur place, le préfet de Haute-Loire, Yvan Cordier, a dévoilé les différentes priorités de cette rentrée scolaire. D’une part, la protection de l’école « contre les incivilités ou la menace terroriste, même si cette dernière est moins importante localement », a été mise en avant. Ainsi, des patrouilles de gendarmerie et de police vont effectuer des passages aux alentours des établissements scolaires « toute la semaine », indique le préfet.

Autre priorité : la défense des valeurs de la République, notamment contre « les phénomènes de radicalisation ». Enfin, l’objectif reste de poursuivre les réformes engagées à l’école, malgré un gouvernement démissionnaire. Au total, en cette rentrée, l’inspection académique a supprimé « 12 postes en premier degré », selon Hervé Bariller. Une mesure dictée par une perte de « 211 élèves » en cette rentrée scolaire.