Des milliers de pèlerins rejoignent le sanctuaire breton pour le pardon de Sainte Anne d’Auray. On en parle sur RCF avec le recteur du sanctuaire, le père Gwenaël Maurey. "Pour nous bretons, le pardon est une invention qui est pré-chrétienne. Avant le christianisme, il y avait en Bretagne et dans tous les pays celtes ce désir du clan de se retrouver deux fois par an où, autour de la divinité, on se réconciliait. Un moment de fraternité et de fête. En Bretagne, il y a les pardons de chapelles. Et le grand pardon résume tous ces pardons, qui refont corps. Il faut garder cette idée de se retrouver, de se pardonner. C’est cela le sens du pardon" explique-t-il.
"Il y a un moment que j’aime beaucoup. Quand on chante le Credo 3. C’est pour moi une expression de l’Eglise dans sa catholicité. Enracinée quelque part et qui nous dépasse aussi. On rejoint toute l’Eglise universelle. D’où l’importance que ce soit un évêque qui vienne d’ailleurs pour célébrer le pardon" ajoute-t-il. Cette année, Sainte Anne d’Auray accueille un évêque du Bénin, Mgr Aristide Gonsallo, pour illustrer une sorte de jumelage avec certains diocèses du Bénin.
Le père Gwenaël conclut en expliquant que des milliers de prêtres sont partis de Sainte Anne pour aller évangéliser aux quatre coins de la planète. "Cet évêque Bénin qui vient nous rappelle cela".
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