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Sœur Sara, une fidèle de Sœur Emmanuelle à la rencontre des élèves altiligériens

Un article rédigé par Cédric Bonnefoy - RCF Haute-Loire, le 17 mai 2022 - Modifié le 17 mai 2022

Depuis le début de semaine, Sœur Sara sillonne le département à la rencontre des élèves de Haute-Loire. L’occasion pour la religieuse d’échanger avec eux sur le combat de Sœur Emmanuelle pour les enfants du Caire, en Égypte. 

Soeur Sara et Michel Charreyre, le président de l'association le Relai Haute-Loire - Opération Orange. ©Cédric BonnefoySoeur Sara et Michel Charreyre, le président de l'association le Relai Haute-Loire - Opération Orange. ©Cédric Bonnefoy

Monistrol-sur-Loire, Yssingeaux, Brioude, le Puy-en-Velay, depuis lundi Sœur Sara fait le tour des établissements scolaires du département. Après avoir combattu pendant plus de 30 ans avec Sœur Emmanuelle pour permettre aux enfants des chiffonniers au Caire d’aller à l’école, elle vient raconter son histoire et échanger avec les élèves du département

Le combat d’une vie


Dès le début de l’engagement de Sœur Emmanuelle en Égypte, Sœur Sara participe à ce combat. Elle qui a fait ses études en France comprend l’importance pour la jeunesse défavorisée des quartiers d’aller à l’école. « C’est le chemin vers la liberté » explique-t-elle. Pendant plusieurs heures, elle raconte son histoire aux élèves des différents établissements scolaires de Haute-Loire. 


C’est la deuxième fois qu’elle vient sur le département, invité par l’association relai Haute-Loire – opération orange. Aux élèves, elle raconte comment avec Sœur Emmanuelle, elles ont œuvré pour donner accès à l’éducation dans les quartiers pauvres des chiffonniers en Égypte. « Au début, il n’y avait pas un seul enfant qui allait à l’école, maintenant 95% d’entre eux sont scolarisés ». Aujourd’hui, elles sont « 40 religieuses et 8.200 salariés » à s'engager auprès de la population. 
 

Un besoin d’échange avec la jeunesse


En faisant partager son histoire, Sœur Sara veut faire prendre conscience aux jeunes l’importance d’être scolarisé. Elle livre également un témoignage plus personnel : « j’ai toujours eu la vocation d’aller vers la jeunesse » insiste-t-elle. Avec les élèves, elle se livre à des questions-réponses, « pour moi ça va dans les deux sens ». 


Ces échanges lui apportent « beaucoup de choses ». Elle rajoute : « on dit que la jeunesse est égoïste mais pas du tout, il faut leur ouvrir le chemin ». Elle continuera ce mercredi avec les élèves des différents établissements catholiques du Puy-en-Velay, avant de tenir une conférence à 17 heures au centre Roger Fourneyron.  

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