Mercredi dernier a ouvert la plateforme "Parcours sup". Un outil sur lequel les futurs bacheliers renseignent actuellement leurs vœux d’études supérieures. Depuis plusieurs années, cette plateforme est au coeur de plusieurs polémiques, accusée d’être trop aléatoire… Alors que l'orientation est une question plus qu’importante. L’occasion nous est donnée de faire point sur cette thématique de l’orientation post bac. Pour cela nous avons reçu Matthias Carpentier, élève en terminale au Lycée Jean Sturm de Strasbourg.
RCF Alsace. Bonjour Mathias, tu es lycéen en terminale. Comment est-ce que tu envisages ton orientation aujourd'hui?
Mathias Carpentier. Là, aujourd'hui, j'ai fait pas mal de recherches cette année pour savoir. J'ai surtout procédé de manière éliminatoire. C'est-à-dire que les matières où je me disais que ça ne m'intéressait pas trop, je les ai rayées. Aujourd'hui, je m'envisage en droit, en droit franco-allemand, voire en droit franco-allemand, anglais.
RCF Alsace. On parle beaucoup de Parcoursup. Toi qui es lycéen, quel regard as-tu sur cette plateforme?
Mathias Carpentier. J'aime bien Parcoursup. Pour avoir vu l'équivalent allemand, je trouve que c'est mieux fait juste au niveau du design et c'est assez pratique. Après c'est un système très avantageux pour les élèves puisque ça prend en compte les notes du contrôle continu. Et de cette manière, avant il y avait la chance qu'on se loupe aux épreuves de bac et là si il y a une note qui n'est pas bonne, on a toutes les chances de se rattraper pendant l'année.
RCF Alsace. On l'a dit au début de cette interview, toi tu sais à peu près ce que tu veux faire. On entend souvent des gens qui vont critiquer cette plateforme parce que c'est un peu aléatoire, où des gens ne savent pas quoi faire, comment tu entends ça?
Mathias Carpentier. J'avais entendu l'histoire l'année dernière de cette fille qui avait envoyé une recette de cuisine et qui avait quand même été prise. L'inconvénient de Parcoursup, c'est que les matières ne sont prises en compte que le premier semestre. Là par exemple, j'ai les spécialités histoire-géo, géopolitique, sciences-politiques et sciences économiques et sociales et donc toutes les notes qu'on aura cette année ne comptent ni pour le bac, ni Parcoursup. Donc ça, ça ne motive pas à travailler pour la suite de l'année.
RCF Alsace. Lorsqu’on a 17/18 ans et quand on nous demande de faire des choix, c'est souvent un peu impressionnant. Est ce qu'au niveau de ton lycée vous êtes accompagnés? Par des professeurs, par des journées universitaires, etc. ? Ou est ce que vous êtes un peu livrés à vous même pour cette fameuse question de l'orientation?
Mathias Carpentier. Je ne peux parler que pour mon lycée, mais on a reçu des mail pour les journées universitaires. On a eu des intervenants qui passaient pour savoir dans quel domaine nous diriger plus tard et on a eu aussi des visio Parcoursup, des visio orientations. Donc pour ma part, je considère qu'on a été très bien soutenus pour ça.
RCF Alsace. Merci pour ces quelques précisions sur comment un lycéen vit aussi cette fameuse question de l'orientation, bonne chance pour les épreuves et pour l'année prochaine!
Mathias Carpentier. Merci beaucoup!
La rédaction approfondit un sujet d'actualité locale, s'intéresse à un événement ou donne la parole à un acteur du territoire en trois questions.
Du lundi au vendredi à 7h40 et 12h00 sur RCF Alsace.
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