Pour ne pas parcourir les 2242 kilomètres qui séparent Beauraing et Portimão d’un seul trait, nous nous sommes arrêtés au Berceau de Saint Vincent de Paul. Sur place, nous avons pu vivre différents temps fort dont une célébration avec Mgr Sochu, évêque d’Aire et Dax et la découverte de Saint Vincent de Paul.
On connait tous les œuvres de Saint Vincent de Paul qui sont bien implantée chez nous aussi. Mais qui était-il ? C’est Sœur Stanislawa qui a répondu à cette question en racontant son histoire aux 400 jeunes qui se sont présentés à elle.
Saint Vincent de Paul est né à Pouy en 1581, le village a depuis été renommé après lui. L’année qui aurait le plus marqué son œuvre est celle de 1617. En effet, à cette époque il vit auprès de la famille Gondi. C’est madame Gondi qui au mois de janvier cette année-là lui demande de confesser un homme mourant. Par cette confession et avec Madame Gondi, il découvre la pauvreté spirituelle de ceux qui vivent alors dans la campagne. Car si dans les villes les prêtes sont nombreux, ils se font rare dans les milieux ruraux.
Elle lui propose donc de prêcher pour la confession, ce qu’il fera. Il prêchera d’une manière telle qu’à la fin de son homélie, l’église de Folleville est remplie et qu’il devra faire appel aux Jésuites les plus proches pour l’aider à confesser tout le monde.
A l’été de la même année, il devient curé de campagne à Châtillon-sur-Chalaronne, au nord de Lyon. Là-bas, il apprend qu’une famille entière est tombée malade et qu’ils n’ont personne pour les aider. Encore une fois c’est par son homélie qu’il pousse les paroissiens à agir. Lorsqu’il se rend lui-même chez cette famille, il découvre que de nombreuses personnes l’ont devancé et ont amené de la nourriture. Il se rend compte alors que la charité doit être organisée afin de ne pas gaspiller et d’en assurer la continuité.
C’est en décembre 1617 qu’il fonde une première congrégation avec les dames aisées de la région : les Dames de la Charité. S’en suivront d’autres congrégations comme les Lazaristes et les Filles de la Charité, dont fait partie Sœur Stanislawa.
Au Berceau, les différentes actions de Saint Vincent de Paul ont été réunies au XIXe siècle : un orphelina (qui n’existe plus aujourd’hui), une école qui accueille encore 400 élèves de la maternelle au lycée, une maison de repos toujours en fonction également, ainsi que les différentes congrégations qu’il a créées.
La journée passée au Berceau de Saint Vincent de Paul ne s’est évidemment pas limitée à la visite des lieux. Entre autres activités, les jeunes ont eu l’occasion de vivre différents moments de prière et de célébrations. Cela a d’ailleurs commencé tôt avec la prière du matin juste après le petit-déjeuner. L’après midi était quant à elle divisée en différentes activités qui entrecoupée d’une célébration co-présidée par Mgrs Sochu, évêque d’Aire et Dax, et Kockerols, évêques auxiliaires de Bruxelles.
Un troisième moment spirituel se trouvait dans les activités proposées. Les participants avaient le choix entre apprendre à prier le chapelet, apprendre à analyser et méditer un texte biblique ou une liturgie. Ces trois activités étaient toutes accompagnée par au moins l’un des 22 prêtres qui accompagnent le groupe.
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