Le maire de la ville et président du Sivom Val de Banquière, gère la sereine commune de 5000 habitants. Voisine de Nice, Saint-André-de-la-Roche attire. Un défi dans cette commune qui a vu sa population sans cesse augmenter depuis l'an 2000.
Saint-André-de-la-Roche, commune proche de Nice avec une population constamment en hausse depuis l'an 2000. Proche de Nice mais pas très loin de la campagne, elle sait séduire par sa proximité avec les grands axes routiers et son attractivité. Le maire de la commune, Jean-Jacques Carlin, a lancé de nombreux projets. On fait le point.
Comment ça se passe aujourd'hui sur les projets de crèches et de petite enfance. Quelles sont les nouvelles ?
Plusieurs projets sont en cours au sein du Sivom Val de Banquière. Nous arrivons sur de nombreuses crèches à ne plus avoir de liste d'attente, puisque beaucoup de crèches ont augmenté le nombre de berceaux. Saint-André, c'est soixante dix berceaux. Nous allons agrandir la crèche en collaboration avec la mairie de Tourette-Levens puisqu'ils sont partenaires de ce projet.
Aujourd'hui, on met combien de temps pour avoir cette place en crèche. Est-ce que ça s'est amélioré?
Il y a des améliorations sur certaines communes comme Aspremont et Castagniers ou la liste d'attente n'est plus ce qu'elle était. Les communes du Sivom Val de Banquière, sont de plus en plus attractives. Ça nécessite beaucoup plus d'aménagements.
Est-ce que vous pouvez accueillir tous les niçois qui lorgnent sur, sur votre commune ?
On aimerait bien, mais on ne pourra pas accueillir tous les niçois.
Pour les jardins partagés, il y a une liste d'attente !
Dans les grands chantiers de Saint-André, beaucoup de projets environnementaux, sont-ils adoptés par la population ?
Il y a des aménagements sportifs. Les Saint-Andréens se sont appropriés cet espace, ça y est. Mais surtout aussi les enfants: concernant le jardin d'enfants que nous avons fait, qui est tout en bois, qui est magnifique, je suis passé pas plus tard que dimanche dernier, où il y avait un monde fou, et c'est vraiment un bol d'oxygène.
Nous avons, dans ce poumon vert, soixante ruches, puisque nous avons installé un rucher et une vingtaine de jardins partagés avec chacun un petit local pour entreposer le matériel, mais aussi un lieu pour pouvoir se rencontrer et partager. Tous sont occupés, il y a même une liste d'attente.
Côté transports, Saint-André de la Roche a des attentes sur le tramway qui va passer à proximité ?
Oui, on l'attend, mais il faut savoir que sur Saint-André, le tram ne montera jamais. Mais nous avons prévu un parking de délestage de certainement 300 places avec des navettes qui iront jusqu'au tramway en traversant la commune. Ce sera à la carrière. Ce sera un parking relais.
La maison de la parentalité va se situer en plein centre de la commune
C'est un des grands projets de 2024. C'est quoi, cette maison de la parentalité qui va prendre forme sur votre commune ?
La maison de la parentalité, ça sera la première dans le département. C'est une maison qui va accueillir les mamans, celles qui attendent un enfant et les parents qui ont des enfants de zéro jusqu'à dix huit ans.
Ce sera un lieu de rencontre. On pourra y rencontrer d'autres parents, des personnes qualifiées sur la petite enfance, avec des pédiatres, avec tout ce qui va avec. Les résultats scolaires de l'enfant pourront y être abordés avec des accompagnements.
Cette maison de la parentalité va se situer en plein centre de la commune. Pour le budget, tout n'est pas terminé mais nous avons une grosse participation de la CAF, un très grand partenaire.
Il y a des sangliers dans le Paillon à Nice, les habitants ont dit: "stop, pas de battue ici". Entre proximité avec les habitations et dégâts, qu'est-ce que l'on fait aujourd'hui pour que l'homme et l'animal vivent en bonne intelligence?
Il faut réguler. Ul y a une louveterie, c'est eux les professionnels. Ils savent quand il faut faire une battue administrative ou pas.
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