Un Nordiste au chevet des enfants des rues aux Philippines.
Dominique Lemay s’est installé aux Philippines il y a 35 ans.
En 1992, il y a fondé Virlanie qui protège et réinsère les enfants des rues.
Enfants accompagnés par la fondation VirlanieA 72 ans, Dominique Lemay est de passage dans sa région d’origine. Pour être aux côtés de son père qui vient récemment de perdre son épouse.
Cela peut paraître étonnant mais il se sent aussi à l’aise en métropole lilloise que dans les bidonvilles des Philippines.
Après un passage au séminaire de Lille dans les années soixante, il fréquente ATD Quart Monde, le renouveau charismatique et le secours catholique. C’est là qu’il rencontre la misère à nos portes. Etudiant en sociologie, il découvre alors les Philippines dans le cadre d’une thèse intitulée : «De l’assistance au développement».
20 000 enfants accompagnés depuis trente ans
Il y fera sa vie. Marié, père de famille, la fondation Virlanie qu’il a créée est venue en aide à 18 000 enfants. « Et ce n’est pas fini ! » aime dire celui qui fut nommé expert à l’ONU pour les enfants des rues et qui fut très proche de soeur Emmanuelle.
Sa fondation accueillie notamment « beaucoup d’enfants handicapés mentaux parce sont les plus pauvres des plus pauvres. Rejetés par tous. Les autorités ne savent pas où les mettre et les emprisonnent. Ils y sont maltraités, alors nous, nous les accueillons. »
Virlanie : VIvre, Responsabiliser, Libérer, Aimer, Nouer, Insérer, Espérer
La devise de la fondation est « redonner le sourire aux enfants des rues » :
Redonner le sourire aux enfants des rues, c’est la devise de la fondation Virlanie qui compte sept maisons d’accueil pour les enfants dont deux spécialisées pour les enfants handicapés mentaux. Et pour répondre aux besoins d’éducation, une école mobile, une école de la rue a été mise en place pour ces enfants qui ne sont pas scolarisés.
Une centaine de salariés et de nombreux volontaires.
« Tu as le droit d’exister, tu as de la valeur à mes yeux »
Ces enfants, ils ont le droit d’exister, ils ont le droit d’être aimés. Avec notre centaine de salariés et nos nombreux volontaires, nous sommes là pour eux. Nous sommes au service des plus pauvres. Et nous mettons un point d’honneur à ne pas nous servir de ces pauvres pour faire du business. Le risque est grand de tomber dans le business humanitaire.
Plus d'infos : www.virlanie.org
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