La street food canadienne s'invite à Angers ! La franchise PoutineBros continue de s'étendre dans l'Ouest après Rennes et Brest. Depuis le mois de mai, rue de la Roë, les Angevins peuvent goûter une spécialité québécoise bien connue : la poutine.
Difficile de passer à côté de PoutineBros quand on s'engage rue de Roë, en contrebas de la place du Ralliement. Devant l'enseigne rouge qui projette une ambiance chaleureuse, les passants jettent un coup d'oeil au menu. Les plats fument et dégagent une odeur appétissante. C'est le rush du déjeuner.
En cuisine, les deux employés s'activent pour préparer les frites, ingrédient indispensable de la poutine. La poutine, ce sont des frites dorées et croustillantes cuites à la Belge, recouvertes de cheddar non raffiné lui-même enrobé d'une mystérieuse sauce brune. Et pour certaines variétés proposées dans le menu, s'ajoute une viande marinée des heures qui fond dans la bouche.
Si cette recette semble réservée aux grandes faims, le directeur Thibault Briens propose d'autres plats comme des hamburgers, accompagnés de petites poutines "pour ceux qui veulent essayer".
L'accent est mis sur l'authenticité : la recette de la poutine est la même qu'au Canada et le fromage lui-même est exporté d'Outre-Atlantique. Confirmé ou débutant en Poutine, chacun peut apprécier le décor qui fait voyager au pays des élans. Les célèbres phrases de Céline Dion peintes sur les murs, l'écriteau "salle de bain" sur la porte des toilettes ou encore les lustres en bois de cerf n'y sont pas pour rien.
Proposer de la restauration rapide canadienne en restant fidèle à la tradition québécoise, c'est un pari réussi pour la franchise PoutineBros. Deux restaurants ouvriront à Nantes et à Vannes à la rentrée prochaine.
Le choix de s'implanter à Angers cette année semblait tout naturel. "Il y avait une demande de street food, pas de concurrents, et une clientèle étudiante nombreuse", explique Thibault Briens, directeur de l'enseigne. Dans l'entreprise depuis trois ans et passé par tous les échelons, il est heureux de passer ce nouveau cap en s'installant à Angers. "On attend avec impatience la rentrée des étudiants pour commencer notre saison à nous."
Après plus d'un mois d'ouverture, le directeur estime que le bilan du restaurant est positif. Et cela, même si l'enseigne porte le même nom d'un dirigeant actuel qui n'a pas bonne presse aujourd'hui : "les clients comprennent bien que ça n'a rien à voir et que c'est un plat québécois", assure Thibault Briens. Les drapeaux canadiens et québécois hissés sur le fronton de l'enseigne laissent peu de place aux amalgames.
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