Comme chaque année, le 29 octobre, est organisée la journée mondiale de l'AVC (Accident Vasculaire Cérébral). Comment prendre en charge rapidement les personnes souffrant de cette pathologie ? Voici tout l'enjeu de cette journée.
Tous les ans, le 29 octobre, a lieu la journée mondiale consacrée à l'AVC (Accident Vasculaire Cérébral). Cette pathologie toucherait environ 1 personne toutes les 5 secondes, à tel point que l'OMS (l'Organisation Mondiale de la Santé) parle d'une pandémie mondiale pour le qualifier. Pourtant, si ce trouble est fréquent, il est souvent pris en charge trop tard. Or, le temps est un aspect primordial pour limiter les séquelles.
UNE AFFAIRE DE TEMPS
L'Alsace est l'une des régions de France où le taux d'incidence est le plus important. Heureusement, c'est aussi l'un des territoires à disposer du plus grand nombre de pôles hospitaliers de prise en charge de l'AVC (Strasbourg, Colmar et Mulhouse). Plusieurs signes peuvent alerter qu'une personne est atteinte d'un AVC : paralysie faciale (soit le côté gauche, soit le côté droit), inertie d'un membre, trouble de l'élocution, perte de la vision latérale ou encore la perte de l'équilibre.
Pour qu'une personne puisse s'en sortir sans trop de séquelles, la durée maximale entre l'apparition des premiers symptômes et le début du traitement ne doit généralement pas dépasser les 4h30. Au-delà, les conséquences de l'AVC peuvent être irréversibles. Beaucoup de neurones sont ensuite perdus : la paralysie s'installe peu à peu et cela peut être irréversible.
Plusieurs facteurs favorisent le développement d'un AVC : le surpoids, le diabète ou encore l'hypertension artérielle. Des contrôles doivent être régulièrement faits pour éviter tout risque.
Cependant, l'AVC ne concerne pas que la population âgée : les jeunes sont tout aussi concernés du fait du mode de vie qui leur est imposé par la société (stress permanent). C'est le cas de Juliette Zeller, 32 ans, qui a subi début septembre un AVC et qui a accepté de témoigner au micro de RCF Alsace.
ET APRÈS ?
À la suite d'un AVC, une rééducation s'impose pour que les patients puissent retrouver une vie dite "normale" (séances de kinésithérapie, d'orthophoniste, de rééducation, etc.).
Il existe un moyen mnémotechnique pour repérer un AVC, l'acronyme VITE :
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