Virginie Duby-Muller : "Il existe un espace politique pour les Républicains"

Quelques jours après la déroute du parti Les Républicains lors des dernières élections européennes, Virginie Duby-Muller, députée Les Républicains en Haute-Savoie, et 10 autres jeunes parlementaires ont annoncé le lancement d'"un comité du renouvellement". Après la démission de Laurent Wauquiez, les nouvelles têtes du parti se sont réunies à Paris pour donner une conférence de presse. Virginie Duby-Muller précise. Ce comité est "un outil inscrit dans notre famille politique". La députée de la 4ème circonscription de Haute-Savoie souhaite s'engager pleinement sous l'étiquette LR, avec ses collègues parlementaires de la nouvelle génération. "Nous considérons que nous avons notre place pour le futur" poursuit la députée.  

LE GRAND CHAMBOULE-TOUT ?

Dans le même temps, le président LR du Sénat Gérard Larcher a lancé l'idée d'une convention de la droite en automne prochain. "Nous saluons l'initiative de Gérard Larcher" tient à ajouter Virginie Duby-Muller. Elle reconnait aussi que son parti politique a délaissé trop de sujets qui parlaient pourtant aux Français. "Trop de sujets abandonnés par la droite", comme l'écologie ou le handicap.  

RESTER FIDELE AUX REPUBLICAINS 

Néanmoins, elle en est convaincue. "Il existe un espace pour les Républicains", mais pour cela, la présidente de la fédération départementale demande à ses collègues de s'ouvrir au centre.   
S'ouvrir au centre, mais pas question de quitter le navire des Républicains, et de rejoindre le camp de la République en Marche. L'ancien organisateur de la primaire Thierry Solère lance un appel à rejoindre le parti présidentiel aux députés hésitants. Virginie Duby-Muller dénonce "une forme de rabattage". "Il ne faut pas se renier, et rester solide" poursuit-t-elle.

NICOLAS SARKOZY, LE RETOUR ? 

Quid du retour de Nicolas Sarkozy à la tête des Républicains ? Virginie Duby-Muller botte en touche. "C'est à l'intéressé de répondre". Pour la députée qui va fêter ses 40 ans cette année, "organiser une élection d'ici l'été parait prématuré".