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Hubert de Maximy "Ariane et Juliette"

Un article rédigé par Jean-Claude DUVERGER - RCF Saint-Étienne, le 15 décembre 2018 - Modifié le 28 février 2024

Saint-Etienne, 1917. Ariane, bourgeoise et Juliette, fille de mineurs, font leur rentrée dans la très chic institution Sainte-Jeanne. Malgré leurs différences, un lien secret les unit. Au fil des mois, les deux adolescentes s'apprivoisent et se lient d'amitié
 

Chronique de Jacques PLAINE publiée dans L’Essor

Hubert de Maximy  - Ariane et Juliette - Presses de la Cité - 20 €
Après trente ans de carrière comme producteur et réalisateur de films pour la Télévision et les entreprises, Hubert de Maximy se consacre aujourd’hui à l’écriture. Vingt romans dont « Le Destin d’Honorine » Prix Paul Féval 2011 et avec lequel Hubert de Maximy fut Parrain du Concours de Nouvelles de « Lire à Saint-Etienne » en 2012.
Dimanche 30 septembre 1917. Demain c’est la rentrée !
 Les élèves de  Sainte-Jeanne - une Institution de jeunes filles de bonnes familles qui n’ont pas le droit de se tutoyer et auxquelles les professeurs donnent du « Mademoiselle » - vont se retrouver sur les hauts de Villars à la sortie Nord de Saint-Etienne. Se retrouver, car beaucoup étaient déjà là l’année dernière. Elles vont parler de leurs vacances sur la Riviera, à La Bourboule, à Thonon-les-Bains, à Chamonix. Certaines comme Ariane annonceront dans un sanglot que leur père a été tué au front, d’autres qu’il est seulement blessé. C’est « L’année terrible ». La guerre est à nos portes.
Dans la cours de l’Institution, une nouvelle élève. Une nouvelle mal dans sa peau - un vilain petit canard  dans cette pension pour jeunes filles bien nées - un petit canard qui n’a qu’une envie, fuir. Fuir dans sa tanière au Clapier. « Qu’est-ce qu’une fille de la mine comme moi vient faire ici ? ». Cette nouvelle, c’est Juliette. La fille d’une lampiste. Une gamine du Panassa qui pendant des années « a  donné la main » à sa mère clapeuse au puits Chatelus.
Malgré ses différences, Juliette se fait des amies à Sainte-Jeanne. Ariane surtout qui lui confie le lent naufrage de ses parents. Juliette lui chante Bruant, lui raconte ce qui arrive aux filles quand, après une vogue trop arrosée, les garçons les entrainent au fond des puits. Elle lui parle de son « père-papillon » qui de temps en temps venait voleter autour d’elle et de sa mère, lui donnait des bonbons, rendait sa mère heureuse l’espace d’une journée puis disparaissait. Ce père intermittent ne joue plus les papillons depuis bien longtemps. Est-il même toujours en vie ? Et si c’était lui qui payait sa pension ?
Avec Ariane, Juliette décide de mener l’enquête.

 

 

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