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La crise et le choix de la voiture électrique

RCF Anjou, le 27 mai 2020 - Modifié le 27 février 2024
Maison communeLa crise et le choix de la voiture électrique
Bernadette Humeau a choisi de nous parler de crise et de voiture électrique et relier ces deux mots...
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Notre maison commune vit une crise inédite :  une crise sanitaire et une crise économique, qui s’ajoute à la crise climatique. Alors que faire ? 
Tout d’abord, l’étymologie du mot nous donne la direction : le mot crise vient du grec «  risis" qui signifie "faire des choix ».
 
La crise nous dit que nous ne pouvons plus tout faire, qu’il faut faire des choix. 
Pour notre planète terre, nous savons qu’il nous faut réduire notre empreinte carbone et réduire la pollution. 

Moi j’aimerais bien savoir ce que je peux faire en premier, pouvez-vous nous le dire ? 
Eh bien parmi les choix possibles individuellement, je vais vous donner aujourd’hui les deux premiers, les plus significatifs, qui pèsent le plus : selon les Creds, un centre de recherche britannique qui a passé en revue 7000 études et dont les résultats sont rapportés par Ouest France aujourd’hui, 
nos deux principales contributions sont de se passer de voiture ( - 2 t tonnes de CO2), ou de passer à la voiture électrique (-1,95 tonnes de CO2). 

Ca tombe bien, le président Emmanuel Macron vient d’annoncer un plan pour l’automobile de 8 milliards d’Euros. 
Oui tout à fait, c’est un plan historique pour la France, à la hauteur des enjeux à la fois climatique, économique et sociaux. C’est une bonne nouvelle. C’est l’occasion d’en finir avec les Gaz à effet de serre et les particules mortifères des moteurs à explosion.
- Pour le particulier, cela se traduit par une prime à l’achat d’un véhicule électrique de 7000 € qui peut aller jusqu’à 12000 € en cumulant avec la prime à la casse ! 
Ce n’est pas un coup de pouce, c’est un coup de pied, une forte incitation ! 
- Et Le plan de relance de l’industrie automobile française va tenter de préserver les 400 000 emplois et les 4000 entreprises du secteur en effectuant un accompagnement à marche forcée.  Ce tournant dicté par l’Etat engage la France à devenir le premier producteur de véhicules électriques et il est temps. 
Aujourd’hui, le choix en terme de voitures électriques est encore restreint mais quand même : il y a l’excellente mais chère Tesla à partir de 48600 €, ou à 6000 € la toute petite citadine Citroen Ami limitée à 45 km/h et pour le reste les homologues des voitures à essence ou diesel qui sont jusqu’ici à un prix sensiblement plus élevé. 
L’écart financier se réduit cependant quand on sait que 1. qu’il n’y a guère que les pneus et les freins qui s’usent sur une électrique contrairement aux nombre d’organes mécaniques des autres voitures,  et que 2. le plein d’une électrique s’élèvent à moins de 4 euros en général. 

Et en Maine et Loire, où en est -on ? 
En Anjou, le syndicat intercommunal des énergies (SIEML) s’est emparé relativement tôt de la problématique et son réseau gère aujourd’hui près de 200 bornes. Mais 200 bornes électriques, ce n’est guère plus que 200 à 400 voitures rechargées par jour donc c’est proprement insuffisant. La voiture électrique change les habitudes : on la charge la nuit et le jour, sur la voirie, cela ne peut être que pour du dépannage. Aussi ce sont des parkings dédiés qui devraient se monter, encourageant la marche à pied pour le reste. 
A Angers, il faudrait que ce soit les parkings en ouvrage qui en soient  largement pourvues. 
A Angers rien n’a bougé depuis 2010 où, précurseure, on avait installé 3 prises électriques… Dix ans après, seuls les deux parking St Laud en possède 3 chacun, donc 9 prises électriques dans les parkings en ouvrage d’Angers… : 
Oui, il va falloir passer à la vitesse supérieure, tout au moins ! 

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