La fraternité, une nécessité pour tous

Un article rédigé par Melchior Gormand,Stéphanie Gallet - RCF, le 23 décembre 2020 - Modifié le 27 février 2024

Je pense donc j'agisLa fraternité, une nécessité pour tous

Le confinement nous a éloignés géographiquement. Comment rester solidaires en ces temps difficiles ? Les associations et bénéficiaires nous racontent comment ils ont vécu la solidarité.

RCF souhaite mettre l'espérance de la fraternité en cette semaine de Noël. Retisser des liens entre citoyens, entre voisins et en famille : une nécessité pour faire face, ensemble, à cette période compliquée.

Melchior Gormand, Stéphanie Gallet et leurs invités, Brigitte Blaise, membre de l'association 'Le Pont' à Paris, Jean-Marie Martin, modérateur de la fraternité Saint-Laurent dans le Var, Élisabeth Michel, directrice de la Maison des Familles à Grenoble et Lilianne Righi, membre de la fraternité Saint-Laurent à Toulon, nous apportent un vent d'espérance en nous racontant de belles histoires de fraternité.

'Personne n'est assez pauvre pour n'avoir rien à partager, personne n'est assez riche pour n'avoir rien à recevoir.'

2020, année compliquée

Pour Lilianne et Brigitte, l'année 2020 a été très difficile. L'arrivée de la pandémie c'était 'la fin du monde' pour Lilianne. Elle a tellement été impactée par cette période qu'elle a même tenté de mettre fin à ces jours.
Pourtant elle nous partage sa foi en l'espérance de la fraternité. Une fraternité qui l'a remise sur pieds. 'Aujourd'hui, j'accepte mieux le coronavirus parce que je sais qu'on nepeut rien faire, il faut se battre et toujours avec la fraternité' raconte-t-elle.

Maintenir le lien

Pendant les deux confinements, la mission principale des différentes associations présentes a été de maintenir un lien fraternel entre les salariés, les bénévoles et les bénéficiaires.

Pour Jean-Marie Martin, modérateur de la fraternité Saint-Laurent, ce lien est 'essentiel' et pour tous les membres. L'association permet de vivre une 'expérience de fraternité où il n'y a plus vraiment d'aidants et d'aidés'.

Un bouleversement pour les familles

Pendant le confinement, la Maison des Familles , qui accueille des familles isolées, a réussi à maintenir un lien virtuel avec 64 familles par le biais d'un groupe Whatsapp.
'Au travers de ce groupe on s'est mutuellement aidés pour pouvoir supporter cette dure réalité du confinement' explique Élisabeth Michel, directrice de la Maison des Familles à Grenoble

L'expérience fût si riche qu'à la fin du confinement, ils décident de rassembler les productions du groupe Whastapp pour en faire un livre afin 'de se dire les uns aux autres que cet événement on a pu le traverser parce qu'on était ensemble.'

'La fraternité c'est difficile, elle est à construire, c'est un chemin à parcourir.'

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