Vincent Garanger fonde en 2019 la compagnie À L’Envi avec Pauline Sales : Il joue dans J’ai pris mon père sur mes épaules de Fabrice Melquiot mis en scène par Arnaud Meunier créé à la Comédie de Saint-Etienne en janvier 2019. Lorsqu'il débute sa carrière, Vincent Garanger joue le rôle de Colin dans George Dandin mis en scène par Roger Planchon. À l’automne 2019, il reprend le rôle-titre de Dandin dans George Dandin ou le mari confondu de Molière mis en scène par Jean-Pierre Vincent en tournée en France et en Belgique.
De 2009 à 2018, il est directeur avec Pauline Sales du Préau, CDN de Normandie – Vire : Il joue notamment dans les productions : À l’ombre de Pauline Sales ; J’ai la femme dans le sang d’après Les Farces Conjugales de Georges Feydeau ; Occupe- toi du bébé de Dennis Kelly ; Trahisons d’Harold Pinter. Et dans les coproductions : La Mouette Anton Tchekhov | Arthur Nauzyciel créé pour le festival d’Avignon 2012 dans la Cour d’honneur du Palais des papes, La Musica deuxième Marguerite Duras | Philippe Baronnet Il met en scène : Bluff d’Enzo Cormann avec Caroline Gonce et Guy Pierre Couleau, Trahisons d’Harold Pinter et La Campagne de Martin Crimp en diptyque.
Au théâtre, il a joué sous la direction de Richard Brunel, Louis Calaferte, Yann-Joël Collin, Philippe Delaigue, Jean-Claude Drouot, Marguerite Duras, Alain Françon,Jacques Lassalle, Guillaume Lévêque, Christophe Perton, Roger Planchon, Jean-Pierre
Sarrazac. Au cinéma et pour la télévision, il a tourné avec Roger Planchon, Jean-Claude Brialy, Bernard Favre, Alain Tasma, Joyce Bunuel… Il détient le Certificat d’Aptitude et le Diplôme d’État pour l’enseignement du théâtre et enseigne à l’ENSATT et à l’École de la Comédie de Saint-Étienne.
Dans un petit village au bord de la mer, une vingtaine de jeunes migrants, noirs pour la plupart, vivent dans un centre d’accueils pour mineurs isolés. Quelques jours avant un départ au ski organisé par l’aide sociale à l’enfance, le jeune Drissa disparaît.
Son ami Harouna, 16 ans, décide de ne pas partir en vacances pour attendre le retour de Drissa. Il reste alors seul avec Élise, éducatrice de 25 ans et un homme, la cinquantaine, nouvel éducateur fraichement arrivé au centre.
Mon visage d’insomnie raconte ce trio perdu au bord de la mer. L’inquiétude d’Harouna persuadé que les retraités du village sont responsables de la disparition de son ami, les rêves d’ailleurs de la jeune Élise, la fascination qu’Harouna suscite chez l’Homme. Peu à peu, les repères se troublent, les identités vacillent. L’Homme est-il bien la personne qui devait venir remplacer Élise ? Drissa a-t-il été assassiné ? Les jeunes reviendront-ils un jour de vacances ?