Notre nom est sans doute ce qui nous est de plus précieux. Il paraît même qu'il peut définir notre caractère ! Il nous révèle en tout cas c'est certain une bonne part de notre identité, nous fait entrer dans une filiation... Mais que se passe-t-il quand les noms viennent d'on ne sait où ? Christophe Henning reçoit Polina Panassenko, pour "Tenir sa langue" (éd. L'Olivier) et Pauline Delabroy-Allard, auteure de "Qui sait" (éd. Gallimard).
C’est ce qui nous est sans doute le plus précieux : notre nom. Il paraît même qu’il peut aller jusqu’à définir notre caractère. Il révèle, c’est certain, une bonne part de notre identité, nous fait entrer dans une filiation…
Que ce passe-t-il quand nos prénoms nous viennent d’on ne sait où ? et ces prénoms supplémentaires, que signifient-ils, quel héritage s’y trouve attaché ? C’est ce que voudrait bien savoir l’héroïne de Pauline Delabroy-Allard, dans son roman Qui sait, paru chez Gallimard.
C'est le deuxième roman de Pauline Delabroy-Allard. Son premier roman, Ca raconte Sarah, en 2018 a été un vrai succès.
Quant à Polina Panassenko, elle écrit un premier roman sensible et drôle, profond et grinçant par moments. La famille venue d’URSS est bientôt française mais ce serait dommage de perdre le patrimoine russe reçu des grands-parents. Ne peut-on pas s’enrichir de plusieurs identités croisées ? Tenir sa langue est publié aux éditions de l’Olivier.
C'est le premier roman de Polina Panassenko, qui est aussi traductrice et comédienne. Le détour par la fiction a permis de raconter cette histoire familiale ?
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