Claude Marthaler, le cycliste impénitent qui pédale pour lui-même et pour toute bonne cause
On le connaît bien dans la région genevoise : le cycliste impénitent qui pédale pour lui-même et pour toute bonne cause. Il publie en 2019 « Voyages sellestes ». Entre la route, l’altitude des hauts sommets de l’Himalaya et la plume, Claude se livre avec pudeur et sincérité, frôlant de près le discours philosophique, sans jamais oublier son pragmatisme. Il est dans la tradition des écrivains voyageurs genevois, Nicolas Bouvier, Ella Maillart ou Isabelle Eberhardt.
Claude MarthalerDans mon sac de voyage renoue avec ses rencontres insolites. Des gens qui ont des parcours, une vie et un regard sur le monde, croyant ou pas, mais toujours passionnés, se livrent à mon micro. La rencontre d’aujourd’hui date de la veille du premier confinement dû à la pandémie. L’émission est restée en suspens depuis mars 2020, date de l’enregistrement.
On se rencontre au bistrot genevois dédié aux livres de voyage et je retrouve ce cycliste hors du commun. Notre première rencontre remonte au début des années 2000. Il était invité pour une interview en public que je menais à Genève.
Notre hôte avait préparé un buffet pour les participants. A la fin de l’entretien et après avoir fait honneur aux victuailles, Florence, qui était chargée de cette rencontre, dit à Claude que s’il voulait, il pouvait emporter les restes. Mon étonnement fut complet lorsque Claude qui n’avait pas boudé les bouchées et les boissons, a accepté bien volontiers. Puis il dit, très sérieusement : « C’est une habitude de mes grands voyages… On te propose quelque chose aujourd’hui, tu manges et tu emportes les restes. Tu ne sais jamais de quoi demain est fait ! »
Depuis, il a écrit un nouvel ouvrage, L’appel du volcan. (Editions La Salamandre)
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