Médecin et explorateur, Jean-Baptiste Charcot est le premier marin a avoir organisé une expédition maritime sur le continent blanc : l'Antarctique. Pendant 22 mois, lui et son équipage de 20 hommes, scientifiques, marins et photographes, ont arpenté la banquise parfois au péril de leur vie. Le fils du célèbre professeur Charcot a été l'un des pionniers de la recherche scientifique polaire. Un nouveau rêve d'enfant réalisé raconté par Philippe Lansac dans le podcast "Quand j'serai grand".
Le jeune fils Charcot est née en 1867 dans une famille bourgeoise de Neuilly. Son père, Jean-Martin, est un neurologue réputé dans le monde entier , spécialiste de l'hystérie et de l'hypnose. Il donnera son nom une maladie neurodégénérative, la maladie de Charcot. Sigmund Freud, le père de la psychanalyse est l'un de ses élèves. Jean-Baptiste, le petit dernier mène une vie paisible entre Paris et Neuilly. Son caractère aventureux se fait sentir dés son plus jeune âge. À 6 ans à peine, il manque de se noyer sur un petit rafiot crée de toutes pièces et lancé sur le bassin de la propriété. Après quelques mètres de cette première expédition maritime, l'enfant chavire avant d'être récupéré à temps. Il avait nommé son canot artisanal : le "Pourquoi Pas ?", nom qu'il donnera ensuite à son navire d'explorations polaires.
Dans le salon de son hôtel particulier parisien, le petit Jean-Baptiste voit passer la crème de la crème du paris littéraire, Alphonse Daudet, Anatole France, Maupassant ou encore Mallarmé. Des récits de vies et d'épopées qui attisent sa curiosité et développent sa soif d'aventures. Pour autant, Jean-Baptiste, en fils de bonne famille, suit la voie toute tracée qui l'attend et entame des études de médecine, comme son père. Dorénavant médecin à l'hôpital de la Salpêtrière, le jeune docteur continue de pratiquer le sport, notamment le rugby et la voile, avec passion. Il achète son premier bateau à 25 ans et deviendra même quelques années plus tard champion olympique de voile ! En 1893, sa vie prend un autre tournant lorsque son père meurt subitement.
Malgré la tristesse, Jean-Baptiste, sans plus de pression paternel, peut enfin vivre son rêve d'aventures et fait construire un bateau de 19 mètres, le fameux "Pourquoi Pas" avant de le revendre trois ans plus tard pour acheter une goëlette de 26 mètres qu'il baptisera le "Pourquoi Pas II". Avec le "Pourquoi Pas III", il remontera le Nil en Egypte avant de racheter le "Pourquoi Pas II" pour mettre le cap au Nord de l'Ecosse où il commence à réaliser des missions de recherches météorologique et microbiologique. En 1902, il monte en Islande et croise pour la première fois le cercle polaire, il ne quittera plus ses pensées.
Jean-Baptiste Charcot a pris sa décision, il quitte définitivement la médecine pour devenir marin et explorateur. Il monte la première expédition polaire française. Pour cela il fait construire à Saint-Malo un trois mats de 32 mètres qu'il baptise "Le Français". Il quitte le port du Havre en aout 1903 avec un équipage de 20 personnes composé de scientifiques, de matelot mais aussi d'un photographe, en direction du "continent blanc". Une navigation humide et fatigante qui se conclut par la découverte du pôle le 1er février vers 4h du matin. "Je vois des pingouins en grand nombre plonger et sauter autour du bateau [...] mais ce qui attire notre regard à tous c'est le premier iceberg" écrit Charcot dans son journal.
Après un mois à longer les côtes du pôle, "Le Français" trouve une baie où s'amarrer pour passer l'hiver. Ils la baptiseront, port Charcot, en hommage au père de Jean-Baptiste. Ils installent du matériel météorologique et bactériologique et attendrons encore trois mois pour que l'hiver s'installe vraiment, le 21 juin bien-sûr ! Le bateau dorénavant prisonnier des glaces, l'équipage se lance dans des expéditions scientifiques à ski. Le 22 décembre "Le Français" reprend la mer après que l'équipage ait creusé et dynamité la banquise pour créer un passage. Quelques jours après ce nouveau départ le bateau touche un iceberg est manque de couler. Devant le risque et la fatigue de l'équipage, le commandant Charcot, décide après quelques réparations, de prendre la route du retour avec une première et dernière escale en Argentine. En effet, le bateau est en trop mauvais état pour une transatlantique. Le navigateur accepte donc le rachat du bateau par le gouvernement argentin et choisi de rentrer avec son équipage sur un paquebot.
L'expédition atteint le port de Toulon après 22 mois d'absence. Bilan de l'expédition : mille kilomètres de côtes découvertes, relevées sur trois cartes marines et 15 caisses d'observations, de notes et d'objets récoltés pour le Museum d'Histoire Naturelle, ça vaut bien la légion d'honneur ! Son désir d'exploration n'est pas assouvi pour autant. En 1908, Charcot repart avec le "Pourquoi Pas IIII" découvrir 2000 autres kilomètres de côtes polaires avant de mourir quelques années plus tard sur ce même bateau au large de l'Islande.
Jean-Baptiste Charcot a pris sa décision, il quitte définitivement la médecine pour devenir marin et explorateur. Il monte la première expédition polaire française. Pour cela il fait construire à Saint-Malo un trois mats de 32 mètres qu'il baptise "Le Français". Il quitte le port du Havre en aout 1903 avec un équipage de 20 personnes composé de scientifiques, de matelot mais aussi d'un photographe, en direction du "continent blanc". Une navigation humide et fatigante qui se conclut par la découverte du pôle le 1er février vers 4h du matin. "Je vois des pingouins en grand nombre plonger et sauter autour du bateau [...] mais ce qui attire notre regard à tous c'est le premier iceberg" écrit Charcot dans son journal.
Après un mois à longer les côtes du pôle, "Le Français" trouve une baie où s'amarrer pour passer l'hiver. Ils la baptiseront, port Charcot, en hommage au père de Jean-Baptiste. Ils installent du matériel météorologique et bactériologique et attendrons encore trois mois pour que l'hiver s'installe vraiment, le 21 juin bien-sûr ! Le bateau dorénavant prisonnier des glaces, l'équipage se lance dans des expéditions scientifiques à ski. Le 22 décembre "Le Français" reprend la mer après que l'équipage ait creusé et dynamité la banquise pour créer un passage. Quelques jours après ce nouveau départ le bateau touche un iceberg est manque de couler. Devant le risque et la fatigue de l'équipage, le commandant Charcot, décide après quelques réparations, de prendre la route du retour avec une première et dernière escale en Argentine. En effet, le bateau est en trop mauvais état pour une transatlantique. Le navigateur accepte donc le rachat du bateau par le gouvernement argentin et choisi de rentrer avec son équipage sur un paquebot.
L'expédition atteint le port de Toulon après 22 mois d'absence. Bilan de l'expédition : mille kilomètres de côtes découvertes, relevées sur trois cartes marines et 15 caisses d'observations, de notes et d'objets récoltés pour le Museum d'Histoire Naturelle, ça vaut bien la légion d'honneur ! Son désir d'exploration n'est pas assouvi pour autant. En 1908, Charcot repart avec le "Pourquoi Pas IIII" découvrir 2000 autres kilomètres de côtes polaires avant de mourir quelques années plus tard sur ce même bateau au large de l'Islande.
Faire le tour du monde en ballon, explorer l'Alaska... Rien de tel pour s’évader que de se plonger dans les histoires des grands explorateurs et vivre grâce à eux des rêves d’enfants. C’est ce que nous propose Philippe Lansac cet été avec le podcast "Quand j’serai grand !", de fabuleuses histoires d'explorateurs racontées aux petits comme aux grands !
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