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Épisode 5 : Au départ des vignes du Blayais

Un article rédigé par Ness Ladaycia - RCF Bordeaux, le 23 avril 2024 - Modifié le 2 mai 2024
Boire la Bible dans le bordelaisépisode 5 au départ des vignes du Blayais

Pour ce cinquième et dernier épisode de “Boire la Bible dans le bordelais”, Marie-Aude Henneresse et ses chroniqueurs poursuivent l’excursion entre les vignes du Blayais. Nous voici au porte de la Charente Maritime, sur les sentiers pédestres et viticoles bordelais, au confluent de la Dordogne et la Garonne  : bienvenue au départ des vignes du Blayais !

Vous découvrirez les spécificités de ce terroir viticole sur lequel la muraille en ruines d’un ancien couvent a inspiré une gravure sur plaque de laiton accrochée dans l'église Saint Rémi à Bordeaux.

Nous terminerons par une déambulation devant des mosaïques de cette église, qui nous délivrent un message biblique que son curé nous décodera. 

Dans cet épisode mêlant histoire, spiritualité, vignoble et terroir aquitain, les femmes, d’Eve jusqu'à Marie-Madeleine, en passant par Anne, sont le fil conducteur de ce podcast. Un jeu de piste agrémenté de musique.

© Louise Serna et Franck Dubourdieu de "Boire la Bible dans le bordelais" au studio de RCF Bordeaux,  RCF 2023© Louise Serna et Franck Dubourdieu de "Boire la Bible dans le bordelais" au studio de RCF Bordeaux, RCF 2023

LE TERROIR 

 

Sur la rive droite de l’estuaire de Gironde, les flots de la Dordogne et la Garonne se mêlent et finissent leur course dans les eaux de l’Atlantique. La route de la Corniche Fleurie, pittoresque, arpente ce paysage à travers les ceps des coteaux vallonnés, entre les marais immergés, les réserves ornithologiques naturelles et les forêts protégées. Les croisières naviguent pour découvrir ce paysage qui respire l'air iodé.

Cet estuaire, le plus grand d’Europe occidental, baigne les terres et les cépages de Blaye. Vertes, historiques, cette région est riveraine du Médoc.

Après avoir découvert au fur et à mesure des cinq épisodes, les terroirs du Médoc, de l'Entre-deux-Mers, des Graves et de Saint-Émilion, immergeons-nous à présent dans le vignoble du Blayais. Marie-Aude Henneresse nous invite dans ce paysage fluvial avec Franck Dubourdieu, le premier chroniqueur, ingénieur agronome et oenologue. Dans cette première partie de cinq minutes, il nous explique les spécificités du sol du Blayais et de son vin.

 

© Carte viticole du Blayais, Wikimédia

“Côte de Blaye, au nord de l’estuaire sur la rive droite, est l’un des plus important en superficie : 5500 hectares” Franck Dubourdieu.

 

Bordeaux Côtes de Blayes est l’une des appellations des vins de côtes dominant le nord-est de la région bordelaise.C’est la frange de vignobles qui se trouve dans la pyramide des vins de Bordeaux au-dessus des appellations Bordeaux et Bordeaux supérieurs”, précise Franck Dubourdieu. Ces vins “ont la prétention par les terroirs qui possèdent ces côtes, de faire des vins de grande qualité”, poursuit l’ingénieur agronome. 

Le sol du Blayais est composé majoritairement d’argilo-calcaire. “Comme dans toutes les côtes, c'est le merlot qui domine, continue l’œnologue. “Ce qu'il faut dire avant tout sur le plan géographique, ajoute-il, c'est que c'est les crus des vins de côtes et surtout du Blayais, sont édifiés au sommet du coteau et pour Blaye c’est celui où l'on toise l'onde, c'est-à-dire où l'on voit la Garonne. C'est un atout majeur ; parce qu'ils sont en hauteur, ils bénéficient du vent d'ouest qui vient sécher la vigne quand il pleut. Ce sont des terroirs qui sont moins sensibles au mildiou”, ce champignon qui ravage les plantations agricoles, notamment dans le bordelais. 

 

© Vue sur les vignes du Blayais, Wikimédia

“Les côtes sont un véritable creuset, une niche de grands vins pour les consommateurs” Franck Dubourdieu.

 

Le blanc, comme dans chaque terroir bordelais, y est produit en faible proportion. “Pour les rouges, c'est toujours l'ensemble Cabernet Sauvignon, le Merlot dominant, et le Cabernet Franc”, qui poussent sur les terres blayaises, fameux trio gagnant des terres girondines. “On y ajoute du petit Verdot et un cépage très spécifique du Blayais qui s'appelle le Malbec, le cépage majeur de Cahors, continue Franck Dubourdieu. Quelques vignerons font des Malbec purs dans le Blayais qui sont notables”. Dans ce vignoble au nord de Bordeaux, deux grands vins, les “grands Bordeaux oubliés”. Abordable, les appellations du Blayais sont peu connues, et, termine l’oenologue, “ils tombent souvent dans l’anonymat”.

 

LA GRAVURE 

 

Au porte de la Charente Maritime, à une cinquantaine de minutes de Bordeaux, dans la commune rurale de Pleine-Selve, vivent un peu plus de deux-cents âmes. Au pied des vignes, ce village abrite l’église romane de Sainte Marie Madeleine, en plein cœur des terres agricoles. Ancienne abbaye, elle est le dernier vestige de ce monastère datant du XIIe siècle, accueillant autrefois l’Ordre de Prémontré. 

Cet édifice médiéval a inspiré à Frédéric Clanet, le deuxième intervenant de cet épisode, par la création d’une gravure dorée, accrochée sur l'un des piliers de l'église Saint Rémi à Bordeaux. Nous voici dans cette église pour cette deuxième escale avec Marie-Aude Henneresse et notre graveur qui décrypte son œuvre conçue sur une plaque en laiton. 

Elle est intimement liée à la culture de la vigne, comme toutes les gravures de l’église Saint Rémi. De la bibliothèque jusqu’aux chais, il a visité l’église Saint Marie Madeleine au cœur des vignes du Blayais pour s'inspirer pleinement de cet édifice dans la gravure.


 

© Église Sainte Marie-Madeleine de Pleine-Selve, Wikimédia© Gravure de l'église Sainte Marie-Madeleine, Frédéric Clanet, RCF 2023

“Ici, on a un peu une allégorie où elle abandonne les attributs terrestres de son image, et franchit un seuil vers une retraite méditative.” Frédéric Clanet.

 

Des longs cheveux tombants, un visage fardé, un crâne à ses pieds : figure centrale de la gravure, Marie-Madeleine est doucement auréolée. Elle pose au-dessus de la façade de l’église de la Pleine-Selve, portant son nom. Des rayons émanent du sommet de cet édifice religieux. Éblouissant, ils renforcent l’aspect lumineux de cette gravure en laiton. Les méandres des motifs travaillés sur la totalité de sa surface évoquent avec facilité l’ambiance maritime du paysage du Blayais entre vignes et océan. Une arcature romane couronne cette plaque scintillante. Frédéric Clanet, le graveur, nous explique sa conception. 

“C’est une grande plaque, nous dit Frédéric Clanet. Elle est très ouvragée, puisqu'elle est travaillée sur la totalité de sa surface. On y voit une représentation stylisée de Marie-Madeleine sous une arcature décorée d'étoiles romanes, un motif présent un peu partout sur l'église et fréquent dans l’art roman.”

Les flots grecs mêlés rappellent l'environnement géographique de cet édifice, entre terre viticole et climat océanique. “J'ai répété ce motif de méandre, cette utilisation de postes. Les postes, c'est un motif qui se répète comme si nous ne levons pas le crayon de la feuille. Ça donne à la plaque un petit côté oriental ; associé au format imposant, on a l'impression de voir une tour carrée” C’est une référence:  Madeleine viendrait de Magdala, ancien village de Galilée, sur les rives du lac Tibériade, qui signifie “tour”.

 

© Flots grecs, Pixabay

 

Chaque détail, tout ce qui a inspiré le graveur, de l’église, les motifs, jusqu’aux symboles magdaléniens, est cohérent avec l’esthétique de cette plaque en laiton. “C’est autant un travail de représentation, qu'un travail sur la représentation, dit-il. C’est une œuvre très habitée et chronologiquement tout a un sens, tout fait signe. Chacun des symboles qui sont représentés ne sont pas des dessins décoratifs : ce sont des références, une tradition, une image, un épisode. C'est comme ça que fonctionnait l'imagerie à l'époque médiévale.”

LES MOSAÏQUES ET LE THÈME BIBLIQUE 


Nous poursuivons avec le Père Francis Aylies et Marie-Aude Henneresse dans l’église Saint Rémi de la Vigne. Curé de cette église bordelaise, il explique les aspects bibliques des mosaïques choisies pour illustrer le fil conducteur de ce podcast : les femmes. D’Eve jusqu’à Anne, elles sont figurées sur les mosaïques que nous découvrons dans la troisième partie de cet épisode. 


Un arbre, immense, s’élance de part et d'autre au centre de la mosaïque. Ses racines et ses branches semblent croître et s'étendre au-delà de la mosaïque. À gauche, le ton vivace du bleu, du jaune éclatant et du vert olive rend vivante et fruitée l’oeuvre. Des petites fleurs sont délicatement disséminées et leurs pétales s'épanouissent dans ce décor riche en couleurs. 

À droite de cet arbre, toujours sur la mosaïque, figurent un homme et une femme, tous deux presque nus et couverts par des feuilles derrière le rang d’une vigne. Le bras de la figure féminine s’étend vers un autre arbre chargé de fruits : c’est la mosaïque “Adam et Eve”, que le Père Francis Aylies explique.

 

© Mosaïque "Adam et Eve", église Saint Rémi de Bordeaux, RCF 2023

“Il y a un jeu comme aime le faire la Bible. Adam, c'est Eve. Dès le début de l'histoire biblique, l'homme et la femme sont à égalité. Ish, Isha, c’est le même mot”. Père Francis Aylies



C’est l’Arbre de vie qui siège au milieu de cette mosaïque, toute première de l’Ancien Testament. Y est représentée, la nature aux mille couleurs et les fruits abondants du jardin d'Eden, “le lieu de la présence de Dieu au monde, le lien entre le ciel et la terre, nous dit le Père Francis Aylies. “Sur la droite, Adam et Eve sont là, cachant leur nudité derrière la vigne. C'est donc la première femme dont je voulais parler : Eve”. 

Dans “Ish”, Adam,  il y a le YOD, une lettre de l’alphabet hébraique, qu'il n'y a pas dans “Isha”, Eve. Dans “Isha”, il y a la lettre HÉ, qui elle n'est pas dans “Ish”. 

“Tant qu'il y a dans l'homme et la femme quelque chose que j'ai et que l'autre n'a pas, il y a aussi en moi quelque chose qui me manque et que l'autre a différent de moi, explique le curé de l’église Saint Rémi. Et si je rapproche les deux lettres spécifiques, le YOD et le HÉ ça me donne YAHVÉ, Dieu. Il est présent dans le lien de deux incomplétudes : l’homme et la femme”. Cette union du féminin, avec son homologue masculin, ce lien unissant à Dieu, nous amène vers la seconde mosaïque.

 

Le regard se pose sur un couple de jeunes mariés dansant sous le rameau d’une vigne. Entre les deux époux, une grappe de raisin se dessine au cœur de la mosaïque.  À gauche, près de l’épouse vêtue de blanc, une dame voilée et habillée d’un bleu doux et presque limpide tend son bras au-dessus de trois jarres brunes. Un personnage se tient droit et pose derrière ces contenants remplis d’eau. En parallèle, du côté de l’époux animé et festif, figurent trois jarres débordantes de vin. Un convive déguste son verre. Cette seconde mosaïque est intitulée “Cana”. Elle met en scène aisément le premier miracle de Jésus : l’eau changée en vin.

 

© Mosaïque "Cana", église Saint Rémi de Bordeaux, RCF 2023

“Je suis persuadé que si nous faisons ce que le Christ nous dit, si nous vivons de l'Évangile, alors notre eau se change en vin, notre tristesse se change en joie, et notre égoïsme peut se changer en altruisme.” Père Francis Aylies. 

 

Jésus est incarné en blanc dans cette mosaique illustrant le chapitre 2 de l’Évangile selon Saint Jean. Marie porte son habit bleu ; et les deux mariés dansant joyeusement, sont un prototype de l’alliance d’Adam et Eve. “Ce jour de mariage, dit le Père Francis Aylies, c’est le jour où on ne regarde pas soi-même, nous regardons quelqu’un d’autre qui est différent de nous. Nous savons que la présence de Dieu, née de cette union de deux différents, et Cana, c'est peut être ça qui rend la joie, qui fait que quelquefois l'eau ayant si peu de goût, devient vin avec beaucoup de goût. C'est quand on arrête d'être dans notre propre égoïsme et qu'on se met dans le lien à l'autre, sachant que Dieu vient habiter ce lien.”

 


Marie-Aude Henneresse et le Père Francis Aylies nous emmènent en suivant dans le Premier Testament. Sur cette troisième œuvre, la flamme d’une lampe à huile brûle en dessous d’une fenêtre laissant passer doucement le jour. Sur la gauche, un homme ceint, se tenant debout, désigne une coupe qui accueille le rouge du vin. Vers lui, une femme grisée, vêtue de noire, plie son genou devant lui. Enfin, à droite, la joie d’un enfant tenu dans les bras de sa mère remplit la scène de joie. L’habit de la femme est teinté d’un orange chaleureux, d’un jaune éclatant. Nous voici devant la mosaïque  “Anne”, la femme stérile du célèbre quantique. 

 

© Mosaïque "Anne", église Saint Rémi de Bordeaux, RCF 2023

“Dès qu'elle a cet enfant, Anne va chanter un cantique merveilleux d'action de grâce. Ce cantique va devenir la base de ce que nous appelons le Magnificat.” Père Francis Aylies.

 

La mosaïque révèle le premier chapitre du livre 1 Samuel, avec Anne, inféconde et humiliée. “Un jour, elle va prier, dit le Père Francis Aylies. Dans une détresse inimaginable, elle balbutie des mots à Dieu. Le prophète Élie, qui la voit prier en balbutiant, l'imagine saoule comme si elle avait trop bu”. Élie , la pensant donc saoule, lui conseille de cuver son vin ; Anne lui répond que c’est l’ivresse de sa désolation. “Quand le prophète voit la détresse de cette femme et l'humilité de sa prière, raconte le curé, il lui dit : je suis sûr que le Seigneur t'exaucera. Donc, sur le côté droit, nous voyons Anne ayant quitté ses vêtements de tristesse pour un vêtement, un peu comme une danseuse de flamenco, tenant dans ses mains son enfant, qui va s'appeler Samuel.” 

 

“Marie a repris ce cantique d'Anne pour en faire sa propre prière. C'est pour ça que je vous invite à passer à la dernière mosaïque du Nouveau Testament qui célèbre la présence de Marie à la Pentecôte”, termine le Père Francis Aylies. 


Nous sommes revenus dans le bas-côté droit de l'église Saint Rémi à Bordeaux, devant la dernière mosaïque, “Pentecôte”. Au sein de cette quatrième mosaïque, les nuances de bleu d’un vêtement féminin attire immédiatement le regard. Des mains de cette femme exultante, surgit une flamme chaudement orangée. Le buste vert d’un homme se dessine et sur le rond noir exprimant sa tête, la même flamme brûle. Douze petits cercles aussi noirs jonchent le sol : tous sont couronnés par la lumière de ce feu. Est incruté au centre une fenêtre grande ouverte : le “V” d’un oiseau blanc vole au-dessus d’un homme dont la robe grise est secouée par le vent. Sa gestuelle mime la surprise. Une coupe est posée sur le sol, à ses pieds, et, sous la fenêtre, un détail argenté clôture la scène du regard. 

 

© Mosaïque "Pentecote", église Saint Rémi de Bordeaux, RCF 2023

“Tous ces récits sont faits pour nous donner quelque chose de Dieu, quelque chose de notre lien à Dieu, quelque chose de notre vie mystique, spirituelle.” Père Francis Aylies

 

Les douze cercles, se sont les apôtres, languissant du feu de l’Esprit Saint ; Marie est vêtue de bleu et porte grandiosement la flamme de cet Esprit.Nous sommes dans le récit de la Pentecôte, poursuit le Père, avec Marie réunie avec les disciples. La maison était fermée, mais le souffle de l'Esprit vient l’ouvrir. Nous voyons cette belle fenêtre, maintenant ouverte, avec l'oiseau qui rentre, symbole de l'Esprit Saint. Les flammes viennent enflammer ses apôtres, et Marie qui était dans la tristesse de la mort. Et  là, Marie, évidemment, elle exulte, elle danse, elle est dans une joie exquise”. Ainsi, les apôtres, en extase, ont l’audace d’annoncer le Christ à la foule environnante. Ils sont tellement stupéfaits de leur allégresse qu'ils pensent que les apôtres ont bu du vin doux. “L'exaltation spirituelle est comparée dans le récit de la Pentecôte à une ivresse de vin. Et d'ailleurs, juste au-dessus de cette icône, il y a le vitrail de sainte Thérèse d'Avila qui, poème, compare une ivresse mystique à une ivresse due au vin”.  

Nous finissons avec les mots du Père Francis Aylies : “Je suis très heureux de terminer cette session de podcasts par cette phrase du Psaume 5 : Allégresse pour qui s'abrite en lui. Parce que si nous buvons, si nous mangeons la Parole de Dieu, on ne peut pas être autre chose que d'être heureux”.

© Marie-Aude Henneresse et le Père Francis à l'église Saint Rémi de Bordeaux, RCF 2023

Nous voila maintenant à la fin de cette série, “Boire la Bible dans le bordelais”, présentée par Marie-Aude Henneresse et ses trois chroniqueurs, Franck Dubourdieu, Frédéric Clanet et le Père Francis Aylies. Durant ces cinq épisodes, nous avons découvert, au départ de chaque vignoble, des terroirs viticoles emblématiques et des histoires qui font le bonheur du bordelais : le Médoc, l’Entre-deux-Mers, les Graves, Saint-Émilion et enfin, le Blayais. A travers les vignes, chacune des thématiques, les femmes, le Tau des franciscains ou bien encore l’eau, nous ont enseigné à tour de rôle un précepte spirituel et biblique. Boire la bible dans le bordelais, c’est un voyage enrichissant, à écouter et à lire, sans modération, sur les ondes de RCF Bordeaux. 


J'en profite pour rappeler à nos lecteurs que les mosaïques sont à retrouver en photos et en explications détaillées sur le site Saint-Rémi de la Vigne. MOSAIQUES | Saint Remi 4 

(saint-remi-de-la-vigne.com

BONUS : LES COULISSES DE LA CRÉATION DU PODCAST AVEC MARIE-AUDE HENNERESSE.

 

Pour chacun des articles, retrouvez un bonus inédit sur la réalisation de ce podcast, avec Marie-Aude Henneresse, directrice de RCF Bordeaux.

Une suite ? 

L’envie est là. Le format serait un peu différent, mais les codes sonores du podcast resteraient. Histoire à suivre….

 

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