JavaScript is required

"Filatures" de Jean-Jacques Couasnon

Un article rédigé par Jean Claude Duverger - RCF Saint-Étienne, le 1 novembre 2024 - Modifié le 1 novembre 2024
A plus d'un titre"Filatures" de Jean-Jacques Couasnon

Jean-Jacques Couasnon est l'invité de l'émission littéraire "Aplus d'un Titre" pour son livre "Filatures"

rcf42.fr/Louis Reynard pour Lire à Saint Étiennercf42.fr/Louis Reynard pour Lire à Saint Étienne

La chronique de Jacques Plaine

JEAN-JACQUES COUASNON Filatures La Clé du chemin Professeur de mathématiques à la retraite JeanJacques Couasnon est stéphanois. Le 5 octobre 1895, le Gus - « un pagnot de vogue » comme on dit par ici - charge un cadavre dans sa brouette et le jette sur un tas de fumier. Il s’agit du corps du Commandant Henri directeur de recherche à la Manu. L’enquête le dira et le légiste le confirmera : ce Commandant n’a pas été assassiné mais seulement victime d’un AVC. Le 14 septembre de la même année – à Lyon, Parc de la Tête d’Or - Benoît Desport proche collaborateur du Commandant avait, lui, échappé à un attentat et n’avait dû son salut qu’à une main providentielle qui au dernier moment avait dévié le revolver. Une autre main, la deuxième de son sauveur sans doute, avait alors terminé le travail en poignardant à mort son presque assassin. Il faut dire qu’en cette année-là, la Manufacture nationale d’armes de Saint-Étienne, une usine qui produisait mille six cents fusils par jour - dont le nouveau Lebel 93 - des revolvers, des sabres, des baïonnettes et des épées, sans parler du nouveau « canon 75 » était pour le Kaiser à moustaches Guillaume II une boîte de Pandore à surveiller comme son meilleur ennemi. La guerre des services d’espionnage – totale, sournoise et sans merci – est alors partout dans l’entreprise. Et comme le 2ème Bureau Français se sent des fourmis dans la culasse, ça flingue sec dans tous les services. À nous, à eux la valse des espions, des agents doubles et des agents triples, des taupes, des fausses pistes et des vraies pistes, des Mata Hari en jupons ou veston et des leurres inventés pour faire regarder ailleurs. Au Ministère de la Guerre on a conscience aussi que tout ne baigne pas dans l’huile dans cette manu stéphanoise. Pour déminer l’affaire l’État-Major parisien envoie donc sa fée Mélusine nationale, Ernestine de Grandcombe. Et après ? Après, on va tout savoir sur le Commandant, Benoît et tant d’autres, sur les espions, les agents doubles, les taupes, les fausses piste, les vraies, les leurres mais aussi sur un drôle de citoyen. Tout savoir et tout découvrir sur un gaillard en gabardine couleur du temps et coiffé d’un galure en feutre comme en portaient Mistral et Van Gogh.

RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
A plus d'un titre
RCF
Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.