Les morts nous survivent dans les souvenirs. Parfois, il est des circonstances qui permettent d'entretenir un peu plus encore la vie. Avec un peu d'humour, on peut tout faire pour y croire. Avec Adeline Dieudonné pour "Reste" (L'iconoclaste) et Christophe Wojcik pour "Le Portable" (Héloïse d'Ormesson)
Attention, toute ressemblance avec la réalité serait tout à fait illusoire. Les deux histoires racontées aujourd’hui par mes invités sont loufoques, déjantées, surréalistes et pourtant, elles parlent de nous, de la vie de la mort, de nos rêves et de nous désirs d’immortalité pour de bonnes ou moins bonnes raisons.
"Reste", d'Adeline Dieudonné
Dans le roman d’Adeline Dieudonné, publié à l’Iconoclaste, on se demande à partir de quand tout cela dérape. Une jeune femme amoureuse ne veut pas se séparer du corps de son amant mort. Mais il va bien falloir descendre de la montagne, alors comment prendre soin encore, de cet homme aimé dont la vie s’est échappée?
Adeline Dieudonné est une écrivaine belge, réside à Bruxelles. Elle a fait une entrée fracassant en littérature en 2018 avec son premier roman, La Vraie Vie Et voici Reste, un nouveau roman après Kérosène… Avec toujours une touche surréaliste, belge en somme.
"Le Portable", de Christophe Wojcik
Dans le roman de Christophe Wojcik, publié chez Héloïse d’Ormesson, le narrateur se retrouve avec un mourant sur son canapé, qui ne tarde pas à passer l’arme à gauche. Que faire du cadavre encombrant dont la vie s’est arrêtée brutalement ? D’autant plus que toute sa vie est contenue dans son téléphone portable qui lui survit.
Christophe Wojcik travaille pour les collectivités locales. Avec plusieurs manuscrits au fond d'un tiroir, il publie ce premier roman, drôle, tendre, quelque peu moqueur de notre société branchée toujours avec un portable à portée de la main
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