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Jacqueline Lefort "L'héritier de la combe noire"

Un article rédigé par Jean Claude Duverger - RCF Saint-Étienne, le 19 novembre 2024 - Modifié le 19 novembre 2024
A plus d'un titreJacqueline Lefort "L'héritier de la combe noire"

Jacqueline Lefort est l'invitée de l'émission littéraire "A plus d'un Titre" pour son livre "L'héritier de la combe noire" 

Jacqueline Lefort "L'héritier de la combe noire" Jacqueline Lefort "L'héritier de la combe noire"

JACQUELINE LEFORT L’Héritier de la Combe Noire Éditions du Mot Passant Jacqueline Lefort, petite-fille de mineur, ancienne élève du lycée Claude Fauriel, vit en Haute-Loire. Après vingt cinq ans au ministère de la Défense elle s’est passionnée pour l’écriture. L’héritier de la Combe Noire est son sixième roman. Quand - en ce matin d’octobre 1835 - Henri de Méricourt mit le pied sur le quai de la gare de Rive de Gier il ignorait deux choses, d’abord que ses parents n’étaient pas les vrais, ensuite que s’il n’avait plus ni père ni mère il avait un tonton. Pour la première découverte, pas de problème. Ses parents adoptifs étaient aussi aimants que des vrais et lui offraient un quotidien doré sur tranches. Une vie de château les pieds en éventail dans un domaine où papa adoptif élevait des chevaux et était aussi propriétaire en Bordelais d’un domaine vinicole avec régisseur et maître de chai. Question tonton c’était une autre affaire. D’abord Henri découvrira que si ce dernier était mort et enterré il était propriétaire de la Combe Noire, une florissante compagnie minière. Ensuite qu’il venait lui-même d’hériter de cette Combe dont peu importe la couleur mais dont – et ça il en était sûr - il n’avait strictement rien à faire. Troisièmement que le dit tonton était le dernier des salopards. Il découvrira enfin la mine et les mineurs. Les piqueurs dont la vie dépendait du grisou et des pénitents. Des puits plus profonds que la nuit et dans lesquels le Gier avait la fâcheuse habitude de faire son lit en dépit des galeries d’écoulement. Des boiseurs à qui on a parfois tort de faire confiance. Des grandes gueules qui font la loi sur le carreau de la mine et des veuves en puissance qui poussent leurs gamins au fond parce qu’il n’y a que là qu’on peut se faire quatre sous. Il n’aura donc qu’une envie, remonter dans son eldorado parisien. Il restera pourtant. D’abord parce qu’il sent que la Combe a besoin de lui et aussi parce qu’il veut savoir. Savoir qui était sa mère, qui était son père, savoir pourquoi et comment ils sont morts. Savoir aussi pourquoi des mineurs le regardent d’un drôle d’air et murmurent dans son dos des mots qui interrogent et l’inquiètent. Savoir enfin quel était le secret de la vieille gouvernante de son oncle et que manigançait ce dernier avec le propriétaire de la concession d’à côté. 

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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