"La vie est un roman" avec Lorraine Fouchet et Stéphane Carlier

La vie n'est pas un roman de Susan Cooper

Un meurtre est commis par une jeune femme qui ne sait pas auprès de qui trouver de l’aide. Elle va prendre contact avec une romancière de polar. Après tout, celle qui invente des crimes parfaits dans des enquêtes de papier pourrait lui donner d’utiles conseils.

Stéphane Carlier a pas mal voyagé en travaillant pour le ministère des affaires étrangères, New York, New Dehli, Lisbonne et la Bourgogne. Il a écrit une dizaine de romans, peut-être davantage parce qu'il s'amuse à envoyer les manuscrits par la poste et sous pseudo. Derniers en date, des romans très différents, drôle comme L’enterrement de Serge, touchant avec Clara lit Proust. Aujourd’hui, un polar farfelu...

La vie n’est pas un roman de Susan Cooper, de Stéphane Carlier, est publié au Cherche Midi.

L'écriture est une île

Une île, six apprentis écrivains, une romancière : tout est prêt pour cet atelier d’écriture qui fait se rencontrer des personnes qui ne se connaissent pas qui vont passer une semaine sur l’île de Groix. Alors qu’ils sont impatients d’inventer des histoires, n’est-ce par leur propre histoire qui va se raconter au fil des pages ?

Lorraine Fouchet a écrit 24 romans, plusieurs ont été primés. Il y a aussi une « lettre à mon père », diplomate, compagnons de de Gaulle à Londres dès la première heure, plusieurs fois ministres de la Ve République… Cet engagement politique a marqué l’enfant qu'elle était, lui a donné peut-être le souci des autres. Dans une première vie, elle a été médecin urgentiste, et son œuvre littéraire fait aussi beaucoup de bien…

L’écriture est une île, de Lorraine Fouchet, est publié par Héloïse d’Ormesson.

COUPS de COEUR

A l’occasion du centenaire de la mort d’Anatole France, sort une nouvelle édition collector de son roman « Les Dieux ont soif » paru en 1912 : Evariste gamelin, jeune peintre, s’engage dans la Révolution , croise Robespierre et Marat. Bientôt nommé juge au tribunal révolutionnaire, il est emporté par l’engrenage infernal de la Terreur, qui n’a plus grand-chose à voir avec la justice.

Républicain, Anatole France dénonce cette Révolution aveugle et pointe de sa plume acérées les dérives totalitaires. Un roman considéré comme le chef d’œuvre de l’académicien élu en 1896 à 52 ans, Nobel de littérature en 1921, trois ans avant sa mort. Les dieux ont soif, d’Anatole France est publié chez Calmann-Levy qui fut le seul et unique éditeur de son œuvre.