En France, des associations agissent autour du cinéma, que ce soit pour créer des rencontres autour de films documentaires, ou encore pour aller mieux grâce à la cinémathérapie. Découverte.
Alors qu’il fête sa 75ème édition cette année, le Festival de Cannes qui se déroule du 17 au 28 mai 2022, est le rendez-vous à ne pas manquer pour tous les passionnés du monde cinématographique. Un sentiment que partage Jean-Baptiste Drouet, directeur de l’association La Septième Voix : "pour moi, le Festival de Cannes est un rendez-vous hyper important. Je crois que c’est l'un des seuls festivals au monde qui ouvre le cinéma mondial à un cinéma beaucoup plus original, qui n’est pas extrêmement diffusé”.
Pour beaucoup, le cinéma est considéré comme un simple petit plaisir du quotidien alors que pour d’autres, il s’agit d’une véritable passion. C'est le cas de Jean-Baptiste Drouet : "C’est plus qu’une passion parce que c’est quelque chose qui me suit depuis mon enfance. J’ai grandi dans une famille artistique tant dans le milieu de la musique que dans le cinéma. Cela a toujours été mon domaine et cela m’a permis depuis mon adolescence, par la pratique et par le visionnage, de pouvoir trouver ma place et trouver un médium avec lequel j’arrive à m’exprimer plus que d’autres".
Le cinéma peut-il être vecteur de bien-être ? Une question que s’est posée Jean-Baptiste Drouet, lorsque ce dernier a décidé de donner du sens à ses convictions en créant son association La Septième Voix. "Ce projet était pour moi une évidence puisque j’avais déjà eu le désir de développer des projets collectifs. Le but finalement dans tout cela, c’est de réunir un groupe de personnes qui sont liées par une même problématique afin d’en faire un film".
L’association souhaite aussi donner la parole aux participants à la fois par l'expérience de la création cinématographique mais également pour sensibiliser la société à leur cause. "Je pense qu’il est important de donner la voix à des personnes qui en ont besoin. Nous avons réuni, avec le service de santé universitaire à l'Université Lyon 1, des étudiants étrangers, afin de créer un groupe de parole et de recueillir des témoignages forts" souligne son directeur.
Afin de sensibiliser un large public au cinéma du réel, Nicolas Le Gac, directeur de l’association J'ai Vu un Documentaire a décidé de créer son association dans un but très précis : "on a créé cette association en 2013 à Lorient parce qu’on estimait qu’il y avait une partie d’un cinéma qui était plutôt cinéma d’auteur et qui n’était pas mis en valeur sur les écrans. Nous avons donc eu l'envie de partager cette passion que nous portons pour le cinéma documentaire et le cinéma du réel".
Alors qu’il souhaitait ouvrir un cinéma, Nicolas Le Gac a opté pour une autre solution : celle de fédérer une communauté sur le projet pour pouvoir se faire connaître. Pour cela, ce dernier souhaite aller au-delà des clichés que le public a sur le documentaire : "le fait de faire découvrir à un public large cette notion de film documentaire apporte un concept qui se partage avant tout dans le but de prendre du plaisir. On se rend compte que le documentaire devient très télévisuel, animalier ou historique pour les jeunes. Alors que pas du tout ! Le documentaire reste avant tout du cinéma et l’auteur est là pour faire passer un message et raconter une histoire".
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