Nadine Monfils et Magritte

C’est en milieu de matinée que l’on retrouve Nadine Monfils dans les studios de nos collègues à Bruxelles. Son œuvre est on peut le dire énorme par la quantité de romans qu’elle a publié depuis ses débuts en tant qu’autrice et dramaturge dans les années 80. Et d’ailleurs Les folles enquêtes de Magritte et Georgette est loin d’être sa première série de livres policiers. 

Je ne sais honnêtement pas à quoi m’attendre, je la connais de nom, mais le livre que je tiens entre les mains est le premier d’elle que je lis. La dame qui se présente devant moi est plus petite que moi en taille et a un effet petite fille avec ses deux tresses grises qui lui tombent sur les épaules. Le contact est tout de suite chaleureux et je peux me détendre un peu. La première impression qu’on a de quelqu’un est importante, et si j’ignore celle qu’elle a de moi, elle me met à l’aise et je sens que notre entretien va bien se passer. 

Je lance l’enregistrement de l’émission et introduit le livre dont nous allons parler: “aujourd’hui nous allons parler meutre et bière”. L’intrigue de ce cinquième tome se passe à l’abbaye de Leffe et je ne peux m’empêcher de lui demander quelle est sa Leffe favorite et si elle a visité l’abbaye avant d’écrire le livre. Réponses: la blonde et oui, elle visite tous les lieux sur lesquels elle écrit. 

Pendant une vingtaine de minutes nous parlons de Magritte, de son épouse, de Scutenaire, de ce qui est vrai et de ce qui est fictif dans le livre. Nous décortiquons ce cinquième tome qui se lit tout seul avant qu’elle m’annonce que les tomes 6 et 7 sont déjà écrits et à la relecture. Il ne faudra pas attendre trop longtemps pour connaître la suite des aventures de notre célèbre peintre national. 

C’est satisfaite que je la laisse partir à son rendez-vous suivant. En lisant ce livre j’ai voyagé à Dinant et Leffe, j’ai revu les œuvres de Magritte et je me suis amusée à tenter de résoudre l’enquête. Ce qui est assez difficile puisqu’elle même se laisse porter quand il s’agit d’arriver au dénouement. La seule chose que je n’ai pas faite et qui aurait pu être dans le thème est de siroter une Leffe. (A déguster avec modération et sagesse, si vous ne les connaissez pas demandez à un ami qui pourra vous les présenter.)