On a tous nos chocolats favoris, question de goût, mais se pose-t-on la question de savoir qui sont les patrons de ces enseignes qui ornent nos rues ? Avec Philippe Pascoët, c’est sa détermination tranquille qui m’a plu. Outre son talent de chocolatier, ce breton d’origine au nom de navigateur est parti en croisière au pays du chocolat au lait, dès 1988, et il réussit. Il se découvre ici avec précision et simplicité, même quand apparaît la question de sa foi.
Le hasard des rencontres m’a mis en relation avec Philippe Pascoët, grâce aux relations dans le monde caritatif que nous côtoyons l’un comme l’autre, dans le cadre d’un club service renommé, le premier d’Europe.
Nous sommes en 2019 et rapidement, je me dis que l’homme a des choses à dire. Peut-être serait-il un invité de plus au micro de l’émission ? Je lui propose une date et nous fixons l’automne 2020. Hélas, la pandémie a sévi et nous avons attendu la reprise pour enfin prendre rendez-vous. Entre-temps, nous sommes devenus partenaires de tennis, et nous avons parlé de tout et de rien, de chocolat, de la vie, des raisons pour lesquelles un Français s’expatrie, quand bien même breton exilé à Chambéry. De fil en aiguille, il m’a livré quelques secrets de sa réussite qui est faire d’amour et de travail, d’une part, et de volonté de faire quelque chose de sa vie.
C’est une réussite pour cette enseigne qui ravit autant les clients de tous les jours que les plus prestigieux issus du monde de la Haute horlogerie. Et puis, vers la fin de l’émission, j’ose demander si la période des fêtes a un goût particulier, hormis le chiffre d’affaires que tout commerçant connaît à Noël. Sa réponse est très sincère : il explique son retour aux valeurs spirituelles, le catholicisme familial. Etonnant, mais pas tant que ça.
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