Voilà ce qui résume ce grand artiste qui nous laisse une œuvre immense. En 1960, il rencontre sur l'île de Hydra la Norvégienne Marianne Ihlen qui sera sa muse et lui inspirera So Long, Marianne en 1968, ou Bird on the Wire en 1969.
Pour clore cette semaine en hommage à ce poète et chanteur, écoutons Odile lire cette belle chanson de Adieu Marianne, traduite par Jean Guiloineau.
Adieu Marianne
Viens près de la fenêtre, ma petite
Je veux te lire les lignes de la main
Je me prenais pour une sorte de gitan
Avant que je te laisse me ramener chez toi
Adieu Marianne
C'est l'heure où nous commencions
A rire et à pleurer à pleurer et à rire
A nouveau de tout
Tu sais que j'aime vivre avec toi
Mais tu me fais tant oublier
J'oublie de prier les anges
Et les anges oublient de prier pour nous
Nous étions presque jeunes lors de notre rencontre
En bas du parc des lilas verts
Tu t'es accrochée à moi comme à un crucifix
En allant nous agenouiller dans la nuit
Tes lettres disent que tu es près de moi
Alors pourquoi suis-je si seul
Je me tiens sur ce rebord et ta toile d'araignée
Attache ma cheville à un rocher
Maintenant j'ai besoin de ton amour caché
J'ai froid comme une lame de rasoir neuve
Tu es partie quand je t'ai dit que j'étais curieux
Je n'avais jamais dit que j'étais courageux
O tu es vraiment très belle
Tu as changé de nom et tu es partie
Au moment où j'escaladais cette montagne
Pour laver mes paupières sous la pluie
Tes yeux, j'ai oublié tes yeux
Ton corps est chez lui dans toutes les mers
Pourquoi as-tu donné de tes nouvelles à tous
Alors que tu disais que c'était notre secret
Adieu Marianne
C'est l'heure où nous commencions
A rire et à pleurer à pleurer et à rire
A nouveau de tout
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