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Sainte Anne d’Auray, entre pardon et vie quotidienne

Un article rédigé par Anne Kerléo - RCF,  - Modifié le 17 juillet 2023
Roland Gastine, maire de Sainte-Anne d’Auray et le père André Guillevic, recteur du sanctuaire, évoquent l’histoire de ce haut-lieu de la foi des Bretons et sa place dans la vie locale.
Martin Feron, RCFMartin Feron, RCF

En ce  26 juillet, fête de Sainte-Anne, RCF emmène ses auditeurs au Grand pardon de Sainte-Anne d'Auray. Chaque année 20 000 pèlerins participent à ce temps fort de l'expression de la foi en Bretagne. Le père André Guillevic, recteur du sanctuaire, et le maire de la commune, Roland Gastine, sont deux dex hommes clés de l'événement. Ils en témoignent et évoquent aussi la vie à Sainte-Anne d'Auray tout au long de l'année. 

Enfant du pays, Roland Gastine raconte ses premiers souvenirs du pardon: "je me souviens de la vague des pèlerins qui marchaient vers Sainte-Anne d'Auray, depuis la gare pour certains, mais il y avait aussi de nombreux "vrais pèlerins" qui arrivaient à pied. Sur la voie publique, il y avait d'innombrables marchands ambulants et les pèlerins flânaient sur la voie publique. Aujourd'hui la fréquentation est moindre, il y avait alors une ferveur immense, les gens chantaient, se recueillaient". 

Aujourd'hui encore, la ferveur est grande, dès le 25  juillet au soir pour la veillée au cours de laquelle est évoquée l'histoire du lieu. Une histoire qui commence le 7 mars 1625 "par la découverte d'une statue par Yvon Nicolazic, même si les apparitions avaient commencé en  août1623" raconte le père Guillevic.

L'apparition la plus importante, c'est le 25 juillet 1624, quand Sainte-Anne dit à Yvon Nicolazic : "Yves Nicolazic, ne craignez pas. Je suis Anne, mère de Marie. Dites à votre recteur que dans la pièce de terre appelée le Bocenno, il y a eu autrefois, avant même qu'il y eût aucun village, une chapelle dédiée en mon nom. C'était la première de tout le pays. Il y a 924 ans et 6 mois qu'elle est ruinée. Je désire qu'elle soit rebâtie au plus tôt et que vous en preniez soin parce que Dieu veut que j'y sois honorée". Yvon Nicolazic, paysan du Hameau de Ker Anna, cherche et trouve une vieille statue de bois de Sainte Anne. Il se fait alors bâtisseur et dirige les travaux de construction de la chapelle. Le pèlerinage se développe et aura lieu ensuite tous les ans, s'interrompant seulement 2 années au moment de la Terreur.

A Sainte-Anne d'Auray, on plaisante parfois en disant que le recteur et le maire sont un peu Don Camillo et Pepone. Le maire et le recteur travaillent main dans la main, il faut dire que "la commune, surtout l'été, vit à l'heure des pèlerinage, l'impact est fort sur le commerce" explique le maire Roland Gastine. "On se voit à longuer de temps pour ci ou par ça" ajoute le recteur. 

 

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