45 jours chez les inuits

Six semaines au coeur de Savissivik, un village de 50 habitants et quelques baraquements, sur une banquise austère. Voilà ce qu’est venu chercher ce chef d’entreprise nordiste, après des mois d’entraînement physique. Cet ancien musher plusieurs fois médaillé a eu la chance d’accompagner sur 900km les chasseurs inuits dans leurs déplacements à traîneau, avec leurs attelages de chiens.

 

Ils chassaient le phoque, l’ours blanc, les oiseaux et péchaient du flétan pour nourrir leur famille. Mais uniquement ce dont ils ont besoin, pour gérer au mieux la ressource, tout en remerciant à chaque fois la nature, dans une démarche animiste.

 

raconte Didier Lepez.

 

Mais au-delà de ce dépaysement hors du commun, l’aventurier nordiste a voulu aussi ressentir l’impact du changement climatique sur les habitudes de ces hôtes :

 

L’Arctique perd chaque année 235 milliards de tonnes de glace. La banquise dure trois mois en moins par an. Or elle est essentielle pour permettre aux chasseurs de se déplacer avec leurs traîneaux pour nourrir leur famille. Cette opportunité de chasse et de pêche ne cesse de se réduire, générant désarroi et inquiétude.

 

Coup de pouce

En revenant dans les Hauts de France, Didier Lepez a co-écrit un livre témoignage Ecoute ce que la banquise te murmure avec Elisabeth Bourgois aux éditions Nord-Avril. Les droits d’auteurs seront reversés à l’association Friends of Savissivik :

 

L’objectif est de financer un voyage pour les six enfants du village. 

 

Une manière de contribuer au développement éducatif et culturel de ce bout du monde.

Plus d’info pour se procurer le livre et soutenir l’association : https://groupe-vertus.com/reservation-livre/

Retrouvez ci-dessus l'intégralité de l'interview dans le podcast Commune Planète Hauts de France.