Jeudi dernier, Laurent Schlumberger, président du Conseil national de l’Eglise protestante unie de France, a publié un communiqué: 'La fraternité d'abord'. Dans 'une campagne délétère', selon Daniel Cassou, les protestants se disent 'inquiets'.
Cette publication fait suite à la signature, mardi 14 mars 2017 à l'Élysée, du protocole pour la mise en place de couloirs humanitaires entre le Liban et la France. Une initiative portée par la communauté Sant’Egidio, la Fédération protestante, la Fédération de l’Entraide protestante, la Conférence des évêques de France et le Secours catholique. L'objectif était de permettre à 500 refugiés syriens ou irakiens de venir en toute sécurité trouver refuge dans notre pays.
La question de l'accueil des réfugiés revient très souvent dans la campagne présidentielle. Le sujet inquiète et on a vite fait d’agiter les peurs. Certes, la venue de migrant pose des questions légitimes auxquelles il faut répondre de façon claire et précise. Combien ça coûte? Qui finance? Comment leur trouver un logement, un travail, alors que nous devons déjà faire face à de grandes difficultés en la matière? Il y a aussi la question de la différence culturelle: pouvons-nous vivre ensemble quand nos références paraissent autant éloignées?
Pour répondre à toutes ces questions, l'Église protestante unie de France (EPUdF), avec l'ACAT France et le JRS France a publié un guide intitulé 'Accueil de l’étranger: répondre aux inquiétudes'. L'objectif: lutter contre les idées reçues sur l'accueil des migrants.
On estime qu’en 2016, 5.000 personnes ont trouvé la mort en tentant la traversée en Méditerranée. Avec le printemps er le retour des beaux jours les bénévoles qui patrouillent en mer disent sauver chaque jour des personnes de la noyade. Après l'urgence du sauvetage, vient l'urgence de l'accueil. Depuis 10 ans, le JRS (Jesuit Refugee Service - Service Jésuite des Réfugiés) propose à des familles d'ouvrir leurs portes aux réfugiés, au sein du programme Welcome.
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