Matériel à fondue, VTT, canapé, tringle à rideau… on trouve de tout dans les Ressourceries ! Des magasins qui vendent des biens d’occasion, après les avoir vérifiés et retapés. Quel est leur poids économique ? En quoi ont-elles modifié notre rapport à la consommation ? La troisième Semaine nationale des Ressourceries a lieu du 11 au 17 octobre 2021. À cette occasion, Anne Henry reçoit Sébastien Pichot, le vice-présent du Réseau national des Ressourceries.
"Tout ce qui n’est pas donné est perdu", dit un proverbe indien - perdu pour l’environnement, perdu pour les générations suivantes... C’est là toute la philosophie des Ressourceries : vendre des biens d’occasion après les avoir vérifiés et retapés. En plus de la collecte, de la valorisation et de la vente d’objets, les Ressourceries mènent des actions de sensibilisation à l’environnement, à la réduction des déchets et à la consommation.
Regroupées en un réseau, les Ressourceries s’attaquent au "nerf de la guerre de notre société" : la consommation, comme le dit Sébastien Pichot. Là où l’économie détruit des emplois, les Ressourceries en créent. Et revitalise certains territoires. Les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine arrivent en tête de celles où les Ressourceries sont particulièrement développées. Mais l’objectif du réseau est de "mailler intelligemment le territoire", rappelle son vice-président.
En 2020, le réseau des Ressourceries a fêté ses 20 ans. Avec 25,8 millions d’euros de chiffres d’affaire, 4.000 salariés et 2 millions d’usagers dans les salles de vente, le réseau se veut être "un maillon indispensable" dans notre économie. Il engendre même de nouvelles pratiques de consommation, y compris auprès des jeunes. "On voit clairement venir les jeunes s’équiper", s'enthousiasme Sébastien Pichot.
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