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Un bilan mitigé de la cop 26

Un article rédigé par Bernadette Humeau - RCF Anjou,  - Modifié le 12 novembre 2021

La COP est comme un symposium, un grand salon avec des débats - que chacun peut suivre de chez soi en sy inscrivant - , des conférences et des négociations…  en 2015, à Paris, les pays participants se sont engagés à revoir et rehausser tous les cinq ans leurs objectifs de réductions des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et réaliser leur ambition de neutralité carbone pour 2050. Avec un objectif clair, c’est lAccord de Paris : saligner sur la trajectoire des 1,5°C de réchauffement maximum en 2050. 

© Bernadette Humeau© Bernadette Humeau
Tout le monde craint le fiasco de Glasgow car les calculs ont été faits, , avec les engagements actuels l’augmentation de la température mondiale est de 2,4°, voire 2,7°.
Il y a eu des avancées, comme la réduction de émissions de méthane et des accords sur la réduction de la déforestation, mais cela nest pas suffisant, hélas.
 

Les points de blocagele financement de l'adaptation au changement climatique et le green washing

Le green washing se manifeste par la présence des lobbys ainsi  lindustrie des combustibles possède la plus importante délégation avec 500 participants, plus que le Brésil qui a 479 délégués, ou le Royaume Uni 230. 
Cela montre que les enjeux de la COP sont importants pour ces sociétés, cest le point positif, mais   leur solution passe forcément par autre chose que leur coeur de métier quils ne sont pas prêts d'abandonner, 
leur solution ce sont les compensations carbone avec le financement de plantation darbres, et tout ces programmes de certificat déconomie dénergie qui leur permet de subventionner quantité d’oeuvres vertueuses comme la rénovation de logements ou la logistique à vélo cargo mais ces compensations génèrent  pas de substantielle réductions d’émissions. 
 
 

Et le deuxième point c’est le financement des pays pauvres

Cest le point le plus explosif de la COP 26 Les pays riches n’ont pas réussi à tenir leur engagement, pris en 2009 de leur verser 100 milliards de dollars chaque année  pour les aider à réduire leurs émissions et financer l adaptation, les conséquences inéluctables du réchauffement, comme l’érosion côtière ou la sécheresse. Il manque 20 milliards le Nord espère désormais y parvenir... en 2023. 

Et aujourdhui sajoute la notion de pertes et dommages qui pourraient représenter de 290 à 580 milliards de dollars chaque année dans les pays en développement, dès 2030.

Que nous faut-il faire pour nous secouer pour la planète ?

Mieux écouter les témoins. Je propose trois témoins aujourd'hui. Thomas Pesquet, Mia Mottley et Amilton Ary Fonseca Lopes. 
Le premier de retour sur terre après six mois au dessus de la planète a pu photographier quasi quotidiennement les dégâts du réchauffement climatique. Je le cite : “On voyait des régions entières qui brûlaient, le Canada, la Californie recouverte d’un nuage de fumée, les flammes qu’on voyait à l’œil nu à 400 km d’attitude, même chose dans le sud de la France et la Grèce  (…) on voit la pollution des rivières, la pollution atmosphérique (…) Ça choque, c'est une expérience sensorielle de voir à quel point on est une oasis isolée avec des ressources limitées".
 

Deuxième personnage c’est Mia Mottley

C’est la première ministre de la Barbade dit que la hausse des températures serait une condamnation à mort  pour  tous les habitants des iles du Sud. « Nous sommes venus ici pour dire ‘Essayez plus fort’ parce que notre peuple, le climat ont besoin de nos actions maintenant»
 « En termes simples, quand les dirigeants dirigeront-ils ? Et allons-nous vraiment quitter l’Écosse sans la détermination et l’ambition dont nous avons cruellement besoin pour sauver des vies et sauver notre planète ? »
Le troisième témoin c’est Amilton Ary Fonseca Lopes, un jeune capverdien qui coordonne un projet d’agroforesterie sur l’ile de Sao Antao, pour contrer sa désertification accélérée. Je le cite : « Aujourd’hui les plus pauvres sont ceux qui polluent le moins et qui subissent le plus les conséquences du réchauffement climatique. Et de conclure : L’action écologique rejoint l’action pour les plus pauvres, tout simplement »
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