Du 1er au 12 novembre suivez sur RCF les discussions et conclusions de la 26ème Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) qui a lieu à Glasgow. Un rassemblement qui réunit plus de 200 dirigeants mondiaux et dont l'objectif principal est de trouver collectivement les moyens de limiter la hausse des températures à 1,5 degré.
La 26e conférence mondiale sur le climat a débuté ce dimanche à Glasgow. Si les attentes sont immenses, les doutes sont nombreux. Un rapport de l'ONU révèle que les États entendent extraire deux fois plus de pétrole, de gaz et de charbon d'ici 2030 que ne l'autorisent les objectifs de Paris. Alors doit on attendre un changement ? État des lieux avec Armelle Le Comte, spécialiste des enjeux climatiques et énergétiques, notamment dans les pays en développement, chez Oxfam France.
Dans quelques jours, les dirigeants politiques du monde entier se réunissent à Glasgow pour la COP26 sur le climat. Quels sont les enjeux de ce rendez-vous crucial pour notre avenir ? Eléments de réponse à la lumière du dernier rapport du GIEC.
Les pays du monde s'apprêtent à se retrouver à la COP26 de Glasgow, pour essayer de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, et ainsi limiter le réchauffement climatique. La France a encore une certaine marge de manœuvre.
"Dans un monde rationnel et sérieux, à quelques jours de l'ouverture de la COP26, on ne devrait parler que de ça partout, tout le temps. Mais nous ne vivons pas dans un monde rationnel et sérieux" estime François Mandil. Mais pour lui, "il est faux de dire que tout est foutu, que c'est trop tard".
De l'enthousiasme de la COP21 aux incertitudes de la COP26, de l'eau a coulé sous les ponts. Pourtant depuis cinq ans, des Églises chrétiennes se mobilisent pour faire prendre conscience à leurs contemporains de l'urgence climatique.
C’est les larmes aux yeux et « sincèrement désolé » qu’Alok Sharma, le ministre britannique président de la COP 26, a clôturé celle-ci. Ce rassemblement des pays du monde a été crée en 1992 et dans la foulée de la conférence de Rio pour lutter contre le réchauffement climatique aux conséquences dramatiques.
Trois décennies plus tard, cette 26ème conférence des parties, qui pourrait ressembler à une foire aux enchères du bien commun, n’a obtenu que quelques avancées pour réduire la trajectoire de hausse des températures, des avancées essentielles sectorielle (promesses de fin de la déforestation et réduction des émissions de méthane en 2030 ou la sortie des voitures thermiques).
La Cop 26 joue les prolongations ce samedi 13 novembre. Après la publication vers 10 heures d'une troisième version de la déclaration finale, les négociations se poursuivaient. Mais observateurs et ONG pointaient déjà l'insuffisance des avancées obtenues à Glasgow, tout en relevant des raisons d'espérer.
Le CCFD Terre Solidaire est une ONG née en 1960 pour lutter contre la faim et pour le développement. En pleine COP26, le directeur national du plaidoyer de l'organisation, Jean-François Dubost, était l'invité de Christine Martin dans Routes Diocésaines. Il évoquait les actions mises en place en faveur de l'environnement par le mouvement soixantenaire.
La COP est comme un symposium, un grand salon avec des débats - que chacun peut suivre de chez soi en s’y inscrivant - , des conférences et des négociations… en 2015, à Paris, les pays participants se sont engagés à revoir et rehausser tous les cinq ans leurs objectifs de réductions des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et réaliser leur ambition de neutralité carbone pour 2050. Avec un objectif clair, c’est l’Accord de Paris : s’aligner sur la trajectoire des 1,5°C de réchauffement maximum en 2050.
A Glasgow, en Ecosse, les discussions autour des objectifs de la COP26 se poursuivent. Le but est de parvenir, d'ici vendredi soir, à des engagements ambitieux, et concrets, de la part des États qui y participent.
Les engagements se sont multipliés en deux semaines de négociations à la COP 26 de Glasgow. La question est maintenant de savoir comment les États respectent leurs engagements ? Et surtout quels, sont les outils à notre disposition pour évaluer ces engagements ? Grâce aux nouvelles technologies, l’ère de la surveillance climatique se construit doucement.
En direct de Glasgow, où a lieu la COP26, Emile Méne, secretaire général de la province des iles Loyauté (Lifou, Maré, Ouvéa et Tiga) rattachées à la Nouvelle Calédonie revient sur les conséquences de la crise climatique sur les pays vulnérables, comme les îles françaises du Pacifique au micro d'Anne Henry.
Alors que la Cop 26 doit tenter de juguler le réchauffement climatique, est-ce que nous nous posons les bonnes questions ? Face à des négociations complexes, des promesses souvent en l’air, des voix commencent à s’élever pour alerter sur notre dépendance aux énergies fossiles. Une problématique majeure si l’on souhaite contenir le réchauffement de la planète comme nous l’explique Victor Court, enseignant-chercheur en économie à IFP School, IFP Énergies nouvelles.
Cette semaine nos invités sont Marie-Jeanne Coutagne, philosophe, catholique et déléguée diocésaine à Aix pour l’oecuménisme et Frédéric Baudin, pasteur de l’église protestante évangélique libre d’Aix en provence. Ensemble nous revenons sur les avancées de la COP 26 et l’assemblée des évêques de France à Lourdes, largement consacrée au rapport de la CIASE.
Devant la crise écologique ou la pandémie de Covid-19, de plus en plus de personnes souffrent de se sentir coupables. Spécialiste de l'éco-anxiété, la thérapeute Charline Schmerber considère que culpabiliser les individus les infantilise. Au contraire, les responsabiliser leur donne envie d'agir et de trouver eux-mêmes des solutions à la crise.
La COP26 sur le climat s’est ouverte dimanche à Glasgow en Ecosse. Elle réunit plus de 120 chefs d’Etats et de gouvernements, avec quelques absences notables comme celles des présidents russe, chinois et brésilien, Vladimir Poutine, Xi Jinping et Jaïr Bolsonaro. Leurs trois pays, qui sont responsables d’une part importante des émissions de gaz à effet de serre de la planète, auront cependant des représentants à Glasgow mais l’absence de ces trois leaders est un symbole fort qui fait craindre une COP pas à la hauteur des enjeux.
Si les dirigeants politiques du monde entier vont se réunir à Glasgow pour la COP26 sur le climat pour participer aux négociations, d'autres acteurs auront le rôle d'observateur. C'est le cas notamment des associations et des ONG.
La COP26 débutera ce dimanche 31 octobre, à Glasgow. Une nouvelle étape dans les presque 30 ans d’histoire de la coopération internationale sur le climat.
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