Dômes Pharma renomme Europhartech et met le cap vers l'international

Une seule image de marque pour les clients et les salariés. La société Europhartech est renommée Dômes Pharma par sa maison mère, groupe à l'histoire familiale, né dans le Puy-de-Dôme au siècle dernier. Près de 200 employés étaient réunis lors d'un discours donné par Chantal Lugnier, membre de la deuxième génération de dirigeants de Dômes Pharma et membre du Directoire de l'entreprise, Anne Moulin, PDG, et Christophe Mantion, directeur industriel arrivé en 2023. 

L'entreprise, qui agit sur le marché de la santé humaine et animale, tire 85% de ses plus de 80M€ de chiffre d'affaires grâce à la commercialisation de solutions de santé et de bien-être pour les animaux. "Nos domaines de spécialité, ce sont la prise en charge des pathologie en ophtalmologie, mais aussi de l'épilepsie. Nous nous occupons aussi des animaux empoisonnés avec un pôle dédié", détaille Anne Moulin. 

Un marché ciblé dès la création de l'entreprise, il y a bientôt 80 ans par les grands-parents d'Anne Moulin, avant l'industrialisation de l'entreprise mené par la deuxième génération de dirigeants. Aujourd'hui, Dômes Pharma vise aussi une indépendance industrielle. "Cela passe par la capacité à maîtriser nos lignes de production", affirme Anne Moulin. 

L'entreprise a notamment réalisé l'acquisition d'une filiale à Salt Lake City, aux Etats-Unis, en 2023. Et assume ses ambitions de développement afin d'aller chercher des parts de marché à l'international.

D'importants investissements prévus

Pour parvenir à ses objectifs, Dômes Pharma a annoncé la mise en place d'une enveloppe de 20M€ afin de réaliser d'importants investissements, notamment de production. Une partie devra aussi servir à remettre aux normes un certain nombre d'équipements et de process de travail.

L'entreprise avait été épinglé en novembre 2024 par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé après une inspection réalisée en juillet 2024. Des injonctions ont ensuite été adressées par l'établissement public en novembre, notamment afin de "mettre à jour, dans un délai de 3 mois, l’analyse de risque afin d’avoir une évaluation appropriée du niveau d’efficacité des mesures techniques et organisationnelles déployées pour la maitrise de la contamination croisée".

"Notre travail est exigeant car il touche à la santé des animaux et des humains. La qualité du travail et des produits doit ainsi être de haut niveau", a rappelé Anne Moulin devant les employés du groupe.