Les associations contribuent au bien être dans la société
En partenariat avec Les Associations Familiales Catholiques (AFC)
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La Convention citoyenne sur la fin de vie termine ses travaux dimanche prochain. Des débats qui concernent les Associations familiales catholiques (AFC) car la question de la fin de vie concerne de près les familles.
Dans un sondage du Crédoc de 2016, 88% des Français déclaraient avoir été éprouvés par un deuil
douloureux au cours de leur vie. Dans l’immense majorité des cas, une famille accompagne et pleure
celui qui s’en va. Avant d’être une question de société ou une question médicale, la fin de vie évoque
la mémoire de mon père "dont j’ai tenu la main jusqu’au bout", de ma mère "qui a demandé à en
finir" ou encore de mon conjoint "qui a été bien accompagné en soins palliatifs". Notre expérience
de la mort est liée à celle de la mort de nos proches.
Le seul sujet proche qui ait été traité est celui de la personne de confiance. La question familiale n’a jamais été abordée. Ou alors, si, pour envisager de ne pas avertir la famille en cas de demande de
suicide assisté ou d’euthanasie !
C’est intéressant de voir que cette question a d’ailleurs été jugée par la Cour européenne des droits de l’homme, l’année dernière. La Cedh a jugé que la Belgique avait violé le droit à la vie de la mère de Tom Mortier, euthanasiée pour dépression en 2012. Tom Mortier avait adressé des reproches
virulents à l’auteur de l’euthanasie : "Vous enlevez la souffrance d’une personne et l’avez transposée
sur une autre !" Il soulignait par là que si sa mère ne souffrait plus, c’est lui qui portait à présent la
douleur de cette vie écourtée.
Au nom de la liberté et de l’autodétermination, une croix est mise sur le faisceau de relations affectives qui lie la famille. Le pouvoir médical est habilité à outrepasser les liens familiaux. Mais que se passera-t-il dans les familles où l’un des enfants approuvera et d’autres s’opposeront ? Que restera-t-il des liens familiaux à l’issue de la mort du père euthanasié ou de la mère suicidée ? N’en restera-t-il pas des suspicions ou des rancœurs définitives dans des familles implosées ? L’euthanasie ou le suicide assisté, s’ils venaient à être légalisés, seraient des armes de destruction des liens familiaux.
Plutôt que le "raccourci" de la mort sur ordonnance, le "bien-mourir" passe par la bientraitance
du travail d’orfèvre des soins palliatifs, au plus près des besoins de celui qui part et dans un constant
dialogue avec lui et sa famille. Jusqu’au bout.
Chaque semaine, Pascale Morinière, des Associations familiales catholiques (AFC), réagit à l'actualité qui concerne la vie des familles.
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