Le "flow", quand l'instant présent devient source de bonheur

 

Le "flow" en psychologie

 

Il peut être ressenti en faisant un sport comme de l’escalade ou de la danse, en jouant d’un instrument de musique, en jouant aux échecs… et dans pleins d’autres activités encore !

Lancer la balle trop près à un chien et il s’ennuiera. Lancer la balle trop loin et il sera découragé. Si vous trouvez la distance optimale, il sera pleinement absorbé dans le jeu.
C’est pareil pour nous, le flow apparaît quand l’activité est parfaitement stimulante.
Si l’activité est perçue comme menaçante, l’anxiété ne laisse pas la place au flow.
Si par contre, l’activité est peu stimulante, c’est l’ennui qui apparaît.

Le flow est donc un équilibre subtil à l’intersection entre le challenge de l’activité et nos compétences. A cet endroit précis, nous ne sommes pas pleinement sûr de réussir (challenge) tout en restant confiant dans nos compétences pour y arriver.

Pour expérimenter le flow, nous avons donc besoin de nous sentir en sécurité psychologique et de bénéficier d’un canal de stimulation ludique et optimal.

 

 

Les bénéfices du flow

 

 

Le flow facilite la performance car nous sommes pleinement focalisés, quasiment insensible aux distractions. Et avec une fluidité quasi parfaite entre nos pensées et nos mouvements.

Lorsque les élèves sont dans un état de flow en classe, ils sont pleinement absorbés et concentrés et enregistrent mieux les connaissances.

Malheureusement, une étude de Jean Heutte en 2019 révèle que le flow en classe s’effondre à partir du collège et ne remonte très progressivement à partir du lycée.

Sensibiliser les enseignants aux théories scientifiques de la psychologie contribue à les aider à agir sur les leviers du flow à l’école. Pour cultiver les conditions d’un apprentissage motivé par le plaisir plus que par la peur de l’autorité.