LE CARÊME AVEC RCF, 40 JOURS POUR RÉORIENTER SA VIE - Du 26 février au 12 avril, RCF vous accompagne tout au long du Carême et de la Semaine sainte, jusqu'au Dimanche de Pâques. Découvrez notre programmation spéciale sur le thème 'Réorienter sa vie'.
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Si le jeûne, la prière et l'aumône, sont les maîtres mots du Carême chez les chrétiens, on les retrouve dans la religion juive. Correspondent-ils à certaines périodes du calendrier juif ? Et quelle est leur portée spirituelle ? Explications du rabbin Yann Boissière, membre de l'association Les Voix de la Paix. (Association qui organise une journée de débats et de rencontre à Paris le 24 juin 2020, sur le thème 'Diversité et Bien Commun')
Les mots 'aumône' ou 'charité' ne décrivent pas de façon pertinente ce qu'est la tsedaka. Car au-delà d'un élan de générosité et de bonté, l'acte de donner à celui qui est dans le besoin relève de la justice. Dans le judaïsme, donner à celui qui est dans le besoin est un commandement, une mitsva parfaitement codifiée, à laquelle personne ne peut se dérober. Un commandement qui trouve sa source dans la Torah, et les pérégrinations du peuple d'Israël.
En hébreu, le mot taanit est employé pour traduire le jeûne. Plusieurs jeûnes collectifs jalonnent l'année liturgique juive. Ils sont un appel à la repentance, au retour du peuple vers Dieu. La sagesse juive met cependant en garde contre tout excès de zèle, qui serait une approche détournée du jeûne. Il ne s'agit pas en effet de jeûner pour jeûner, mais bien de délaisser pour un temps les nourritures terrestres afin de s'adonner pleinement à la spiritualité.
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