Ensemble de mots, de gestes et de symboles qui disent ce qui se passe entre l'homme et Dieu: le sacrement c'est Dieu qui se donne à l'homme. Aujourd'hui l'Église catholique redécouvre l'unité de trois sacrements: le baptême, l'eucharistie et la confirmation. Les orthodoxes, eux, ne les ont jamais réellement séparés. Chez les protestants, la célébration que l'on appelle confirmation n'est pas un sacrement et correspond à une profession de foi.
Il n'y a que l'évêque qui peut confirmer dans l'Église catholique. Il oint les confirmands avec le saint Chrême - d'où le terme de chrismation chez les orthodoxes - une huile parfumée consacrée une fois par an lors de la Semaine sainte, dans chaque diocèse. L'évêque atteste par son geste la foi du confirmand.
L'huile est "après le pain consacré de l'eucharistie, la chose la plus précieuse dans l'Église catholique", précise le P. Antoni. Un sens que l'on trouve dans l'Ancien Testament, dès David celui qui est élu est frotté d'huile.
"Mais Jésus, poussant un grand cri, expira." (Mt, 15, 37): le moment où Jésus envoie son Esprit est celui où il expire sur la croix. Au cours du sacrement de confirmation, le confirmand reçoit L'Esprit saint, qu'il a déjà reçu "en plénitude au cours du baptême". Voilà qui peut questionner, admet le Père Antoni. Pour lui, le don de l'Esprit-Saint lors de la confirmation peut être vu comme "une reconnaissance qui maintenant nous engage".
Dans le souci de s’adresser au plus grand nombre et avec curiosité, Pauline de Torsiac sollicite théologiens et biblistes pour un échange enthousiaste sur les fondamentaux de la foi chrétienne.
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