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« Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Seigneur, que je...» (Lc 18, 35-43)

Un article rédigé par Nicolas de Boccard (50553) - RCF, le 18 novembre 2024 - Modifié le 18 novembre 2024
Prière du matin« Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Seigneur, que je...» (Lc 18, 35-43)

« Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Seigneur, que je retrouve la vue » (Lc 18, 35-43)

 

Méditation par le Père Nicolas de Boccard

 

Chant final : "Ouvre mes yeux seigneur" par la Communauté de l'Emmanuel

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Alors que Jésus approchait de Jéricho,
un aveugle mendiait, assis au bord de la route.
    Entendant la foule passer devant lui,
il s’informa de ce qu’il y avait.
    On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait.
    Il s’écria :
« Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! »
    Ceux qui marchaient en tête
le rabrouaient pour le faire taire.
Mais lui criait de plus belle :
« Fils de David, prends pitié de moi ! »
    Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène.
Quand il se fut approché, Jésus lui demanda :
    « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
Il répondit :
« Seigneur, que je retrouve la vue. »
    Et Jésus lui dit :
« Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. »
    À l’instant même, il retrouva la vue,
et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu.
Et tout le peuple, voyant cela,
adressa une louange à Dieu.

Source : AELF

Méditation Père Nicolas de Boccard   

            Comment ne pas être touché, dans ce texte si dense et vivant, par les contrastes qui le traversent :

-           contraste dans le mouvement général d’abord :

  • un homme est seul au bord du chemin, statique et figé dans sa solitude et sa cécité, et sans doute réduit à la mendicité ;
  • passe une foule nombreuse qui accompagne Jésus en marche vers Jérusalem, cette foule ignore et ne voit pas l’homme au bord du chemin. Ils se croisent dans l’indifférence.

-           contraste dans les réactions :

  • L’homme interpelle vivement Jésus, et lui donne le titre messianique de : « Fils de David » - qui est déjà un acte de foi prophétique – l’aveugle voit ce que les autres n’ont pas vu et la foule veut faire taire cet opportun. « ils l’interpellaient vivement » dit le texte.
  • Jésus, lui, s’arrête et dit : « appelez-le ». La foule se fait alors écho de l’appel de Jésus : « confiance, lève-toi ; il t’appelle ». Et l’aveugle jette son manteau, bondit et court vers Jésus. Il rejoint Jésus et le groupe.

-           contraste dans la compréhension des échanges entre Jésus et cet homme :

  • Jésus lui demande d’abord ce qu’il veut – comme s’il ne savait pas !

« Seigneur, que je voie », répond cet homme. Jésus respecte la liberté de cet homme et l’invite à formaliser ce qu’il porte au fond de lui-même ;

  • Et Jésus répond au niveau de la foi : « va, ta foi t’a sauvé », l’homme se mit à voir, et à suivre Jésus sur la route.

De nombreuses conclusions sont possibles :

            La guérison la plus profonde que Jésus opère est celle de la foi. L’aveugle a bondi à l’appel de Jésus et quitte tout pour se mettre à sa suite. Toutes les autres guérisons ne sont que des signes de cette libération intérieure que Jésus est venu opérer en l’homme en donnant un sens à sa vie.

            Cette guérison se réalise dans et par l’Eglise. Jésus réintègre l’homme guéri dans une communauté, ce peuple qu’Il a choisi pour être signe au milieu du monde. On entend souvent dire, et de plus en plus ces derniers temps en raison de l’image abîmée de l’Église : le Christ oui, l’Église non. Or les deux vont ensemble, et ce texte nous le montre bien. On n’est pas disciple du Christ tout seul, on l’est avec ceux que Dieu a appelés à former son peuple – même ceux que l’on n’a pas choisis !

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