"Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue"
Méditation de l'évangile (Lc 15, 3-7) par le père Emmanuel Payen
Chant final: "Jésus, mon Roi" par la communauté de l'Emmanuel
En ce temps-là,
s’adressant aux pharisiens et aux scribes,
Jésus disait cette parabole :
« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une,
n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert
pour aller chercher celle qui est perdue,
jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
Quand il l’a retrouvée,
il la prend sur ses épaules, tout joyeux,
et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins
pour leur dire :
‘Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé ma brebis,
celle qui était perdue !’
Je vous le dis :
C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel
pour un seul pécheur qui se convertit,
plus que pour 99 justes
qui n’ont pas besoin de conversion. »
Source : AELF
La brebis égarée ! …
Son berger fait le maximum pour la retrouver.
Il prend des risques, il fait tout pour la sauver…
Il prend du temps, fait des kms pour trouver sa trace et la ramener au troupeau…
Quand il la retrouvée, sans doute blessée, il la met sur ses épaules. Il prend soin d’elle.
« De retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins, en leur disant : réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue. »
La joie l’emporte sur tout, car le bon berger a sauvé sa brebis bien-aimée.
Ainsi Jésus est-il souvent représenté comme ce bon pasteur qui tient sur ses épaules cette brebis qui s’était égarée, loin de son berger.
Aujourd’hui, qui est la brebis perdue ? car le Bon Berger est bien Jésus, le Ressuscité, bien vivant au milieu de nous, au milieu de son peuple.
Jésus est bien présent avec son corps qui est l’Eglise.
Jésus, le miséricordieux continue d’inspirer son Eglise et de la charger d’aller avec lui dans les périphéries du monde, particulièrement dans les prisons, les hôpitaux et les rues, à la recherche des brebis perdues.
La seule personne que Dieu recherche, c’est le pêcheur… celle qui s’est perdue, qui s’est trompée ou qui a été piégée.
Malheur à qui n’a pas conscience de son péché, il ne sentira pas non plus le besoin de la miséricorde.
Bienheureux les miséricordieux, ils seront appelés enfants de Dieu.
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