Une fois par semaine, écrivaines et auteurs de la région lyonnaise (ou de passage) présentent leur ouvrage à Lætitia de Traversay, et dévoilent un peu de leur personnalité, de leurs passions, de leur vie.
L'émission est diffusée :
- sur RCF Lyon le mardi à 14h15,
- sur RCF Isère le mardi à 12h15 et le samedi à 11h15.
Aurélien Clappe est un passionné de cinéma. Dans son ouvrage intitulé Martin Scorsese, Filmer la Passion publié aux éditions Empreinte temps présent, il retrace son étonnant parcours humain et spirituel.
« Tout au long de son parcours, Scorsese s'est appliqué à filmer des hommes qui tombent et se blessent, à vouloir porter une croix bien trop lourde pour eux, lestés par l'ambition, le désir de sainteté ou la culpabilité. Pour ces personnages enragés, survivre est un état naturel, et la passion sous toutes ses formes, le moteur de leur vie. Martin Scorsese leur ressemble. Leur rage est la sienne. Aurélien Clappe, dans ce passionnant récit, nous invite au cœur de la vie et de la filmographie de Scorsese, Il évoque l'interrogation qui le poursuivra toute sa vie, lui qui, dans sa jeunesse, avait envisagé de devenir prêtre: Quel est le sens de la Passion ? Ses films ont révélé l'évolution de la réponse qu'il apporte à ses questionnements. Aujourd'hui, enfin apaisé, il évoque sereinement sa foi chrétienne. »
Comment peut-on faire, en une heure, le bagage de toute une vie ? C'est le propos d'Avril Bénard dans son roman intitulé À ceux qui ont tout perdu, publié aux éditions des Instants.
L'histoire est la suivante : « C'est la guerre ; des soldats ont l'ordre d'évacuer les civils qui ne peuvent emporter qu'un seul bagage. Il y a Manon et Jeanne, Paul, Marek, madame Dépalle, une famille nombreuse, Shoresh, deux âmes. Dans l'urgence des choix, le passé et le présent se mêlent, les êtres se révèlent, se montrent tels qu'ils sont.
À quoi tient-on le plus ? Qu'est-ce qu'on ne peut abandonner ? Que veut-on transmettre ? Si on le peut. Que peut-il rester après un exode ? Et quel espoir peut encore briller ? Autant de questions qui traversent ce livre saisissant de par son intensité émotionnelle et sa force d'évocation. »
Les Femmes du bout du monde, c'est le titre du nouvel ouvrage de Mélissa Da Costa publié chez Albin Michel.
« À la pointe sud de la Nouvelle-Zélande, dans la région isolée des Catlins, au cœur d’une nature sauvage, vivent Autumn et sa fille Milly. Sur ce dernier bastion de terre avant l’océan Austral et le pôle Sud, elles gèrent le camping Mutunga o te ao, le bout du monde en maori. Autumn et Milly forment un duo inséparable, jusqu’au jour où débarque Flore, une jeune parisienne en quête de rédemption… Hantées par le passé mais bercées par les vents et les légendes maories, ces trois femmes apprendront à se connaître et à se pardonner. »
Catherine Draveil nous raconte sa métamorphose après 40 ans d'isolement dans un couvent sous emprise psychologique. Elle relate cette expérience dans un ouvrage intitulé Métamorphose - La vie m'appelle publié aux éditions Favre.
« Quatrième enfant d'une fratrie de dix, Catherine a vécu sous l'emprise psychologique d'une supérieure. En 2013, à la suite d'un burnout, elle est contrainte de quitter la communauté religieuse pour se reposer. Cette bouffée d'air frais sera le début d'une autre forme de révélation, existentielle et non plus divine cette fois puisque Catherine ne réintégrera jamais les Ordres. Aidée par plusieurs rencontres décisives, elle débute un long cheminement de prise de conscience sur sa liberté en tant que femme et surtout en tant qu'être humain.
Ce livre n'entend pas régler des comptes mais au contraire créer un espace d'échange et de partage sur l'affirmation de soi et la force de vivre. »
Gérard Chauvy mène l'enquête sur L'Abwehr 1939-1945 : les services secrets allemands en France, dans un ouvrage publié chez Perrin.
« Si nombre d'organisations du IIIe Reich sont connues de tous – la toute-puissante milice de l'État allemand (SS), la police secrète du parti nazi (Gestapo), ou encore son organe de maintien de l'ordre (SD) –, l'Abwehr, elle, est moins célèbre. Pourtant, elle joue un rôle primordial lors de la Seconde Guerre mondiale puisqu'elle rassemble les services de renseignements militaires du Reich.
Indispensables sur le sol allemand, ces services secrets le sont encore plus en France, dans ce pays d'abord ennemi, puis conquis, qu'il faut surveiller jour et nuit. La principale responsabilité des agents de l'Abwehr dans la France occupée ? Infiltrer discrètement et démanteler complètement le plus de réseaux de résistance possible. Mais quels sont ses méthodes, son organisation et son fonctionnement ? Qui sont les hommes clés (agents retournés, germanophiles convaincus, etc.) qui l'animent ? Comment est structuré son quartier général au Lutétia, hôtel emblématique de Paris ? Enfin, quels sont ses succès, mais aussi ses échecs (débarquement en Normandie non empêché) ?
S'appuyant sur de nombreux fonds d'archives jusqu'ici inexploités (SHD de Vincennes, etc.), Gérard Chauvy propose une synthèse documentée sur le rôle crucial de l'Abwehr, depuis sa création dans les années 1930 par l'emblématique mais surtout énigmatique amiral Canaris, sa pénétration en France occupée et, enfin, sa dissolution à la fin de la guerre. »
Ganga - Rencontres le long du fleuve sacré, c'est le titre du premier roman de Fanny Laurent publié aux éditions Gope. La jeune autrice nous emmène à la découverte d'un pays et de ses traditions qui la fascinent.
L'histoire est la suivante : « À la mort de sa mère, un petit garçon indien part pour une longue errance. De Varanasi jusqu'aux sources du Gange, ses rencontres avec une nonne bouddhiste, un père de famille bourru, un pèlerin mystique et une jeune musicienne lui enseigneront la résilience, la tolérance, la spiritualité et la poésie du monde. Des métropoles indiennes en pleine mutation à la pureté des vallées himalayennes, ce roman, dont le personnage principal est le fleuve sacré, se présente comme une invitation au rêve, à l'évasion et à la réflexion sur ce qui nous unit à la Nature et aux Hommes. »
Cécile Baudin nous plonge dans la fin du XIX siècle en plein essor industriel, avec ce premier roman intitulé Marques de fabrique publié aux Presses de la Cité. Claude, son héroïne au tempérament bien trempé qui s'habille en homme pour remplir sa mission, est inspectrice du travail.
« Elle se retrouve face à la mort suspecte de deux ouvriers à l’étrange ressemblance. Non loin de là, sœur Placide est troublée : l’une des nouvelles recrues de l’usine-pensionnat des soieries Perrin est le portrait craché d’une ancienne pensionnaire, qu’elle croyait partie pour se marier. Deux femmes, deux mystères qui vont s’entremêler pour laisser le scandale éclater ».
La nouvelle revue photo Chabe! est un projet collectif porté par le média indépendant L'Arrière-Cour avec une trentaine de photographes lyonnais, comme nous l'explique Raphaël Ruffier-Fossoul, journaliste, et Melania Avanzato, photographe.
Chabe! propose une ouverture nouvelle sur Lyon et ses environs, une expérience visuelle variée avec des points de vue multiples qui nous amèneront à voir « autrement » ou à redécouvrir Lyon au travers d’un autre regard sur le territoire, le quotidien, ses habitants et le bouillonnement créatif qui s’en dégage.
L'ouvrage collectif Célibataires, votre vie a un sens, publié aux éditions Saint-Paul sous la direction de Claire Lesegretain et de Dominique de Monléon Cabaret, propose une réflexion dans tous les domaines sur le célibat.
« Il existe aujourd’hui une diversité de situations de vie inventée du fait de la disparition des grands modèles de vie, doublée d’une fragilité des êtres humains qui cherchent des images réussies dans la société de consommation. Cette diversité de situations existentielles et relationnelles est l’enjeu d’une véritable conversion pastorale et théologique : la tradition chrétienne peut en ce sens montrer des chemins de vie aux célibataires. Chacun peut attendre de l’Église et de la communauté chrétienne une aide à découvrir son charisme unique. Ce livre, issu de cours aux Bernardins ainsi que d’un colloque sur les célibataires, profite de l’expérience de laïques (philosophes, psychanalystes, engagés dans des associations…) et de religieux pour mieux comprendre comment le charisme particulier du célibat, consacré ou non, peut être source de fruit pour l’Église. »
Paul Saint Bris signe son premier roman aux éditions Philippe Rey intitulé L'allègement des vernis. L'auteur nous entraîne dans les coulisses du Louvre.
« Une immersion dans l'art qui s'opère avec délicatesse, humour et intelligence . Un roman qui imagine la périlleuse et controversée restauration de La Joconde, le plus célèbre tableau du monde.
Ce récit au style vif porte un regard acéré sur la boulimie visuelle qui caractérise notre époque, sur notre rapport à l'art et notre relation au changement. Paul Saint Bris met en scène une galerie de personnages en action dans le plus beau musée du monde. Jusqu'au dénouement inattendu, il démontre que l'allègement des vernis peut tout autant bénéficier aux œuvres qu'aux êtres qui leur sont proches. »
« Pourquoi, du jour au lendemain, Johann, avocat brillant, mari comblé et beau-père attentionné ne donne-t-il plus signe de vie ? Un soir d’octobre, sans crier gare, il n’est tout simplement plus là. Disparition ? Fuite ? Adultère ?
Par des détours multiples se révèle l’histoire de la famille de Johann. Des souvenirs d’enfance resurgissent. Des blessures intimes se rouvrent. Un homme complexe et secret se découvre.
366 masculin publié aux éditions ThoT est le deuxième roman de Caroline Gandolfo, c’est aussi le miroir de "366 féminin". Le premier opus est raconté par Alicia, le deuxième par Johann. Deux versions, deux visions différentes d’une même histoire, aussi singulière que mystérieuse. »
Grandir et s’épanouir en famille grâce à la Communication Non Violente, c'est ce que propose Edith Tavernier. Diplômée en sciences politiques et sociales, journaliste puis cheffe de projet dans une collectivité territoriale, elle devient formatrice en CNV. Elle a développé une activité de formation et d’accompagnement d’équipes.
Dans son ouvrage intitulé La Communication Non Violente avec les enfants, publié chez Mardaga, elle explore les questions suivantes :
« Comment la Communication Non Violente peut-elle être utilisée en famille ? Que peut-elle apporter aux relations entre parents et enfants ? Cette promesse d’éducation « sans punition ni récompense » est-elle réellement tenable ? Lorsqu’on refuse autant d’être un parent tyrannique que d’élever un enfant roi, ces questions se posent naturellement.
Pour y répondre, Edith Tavernier, formatrice certifiée en CNV, exploite aussi bien ses connaissances théoriques que sa propre expérience. Après l’avoir appliquée, l’auteure livre les coulisses de 20 ans de CNV au quotidien et rend compte de la façon dont l’approche de M. B. Rosenberg a accompagné sa famille dans des situations très concrètes (heure du coucher, passage à table, accès aux écrans, choix scolaires, etc). Ses enfants, âgés aujourd'hui de 18 et 21 ans, prennent part à l'ouvrage, racontant comment ils ont vécu la CNV au quotidien et ce que cette démarche éducative leur a apporté. L'auteure partage la remise en question de ses croyances éducatives et la manière dont elle a placé la relation au cœur de l’éducation. Ainsi, entremêlant expérience familiale et principes de la CNV, elle montre comment la CNV peut contribuer à un climat de confiance et de coopération au sein de la famille !
Grandir et s’épanouir en famille grâce à la Communication Non Violente !
Édith Tavernier est diplômée en sciences politiques et sociales. Après avoir été journaliste puis cheffe de projet dans une collectivité territoriale, elle devient formatrice en CNV. Elle a développé une activité de formation et d’accompagnement d’équipes. »
Blanche Streb nous emmène explorer les sentiers détournés de l'émerveillement dans son nouvel ouvrage intitulé Grâce à l'émerveillement publié aux éditions Salvator.
L'auteur nous invite à plonger dans le don d'émerveillement et la grâce de l'espérance avec ces mots : « Nous avons tous, déjà, poussé ta porte de l'émerveillement. Cet instant inattendu où, d'un seul coup, il nous envahit, semble nous remplir tout entier. Il nous attendait, là, en guet-apens, dans ce chant, le rire de cet enfant, le murmure du vent. Et cette expérience compte parmi les plus belles de nos existences. »
Nourrie de ses réflexions et de son expérience personnelle, portée par le souffle de la Parole de Dieu, elle nous accompagne pas à pas dans une authentique exploration spirituelle.
Sophie Muffat-Méridol nous propose un nouveau polar publié aux éditions Calmann-Lévy intitulé : La Vérité qu'elle mérite.
« Son héroïne haute en couleurs, Marie Beauchamps, capitaine de police à Lyon, a tout perdu à cause d’un accident inexplicable en opération : l’homme qu’elle aimait, la confiance en son corps irrémédiablement blessé, la foi dans son métier. Elle fait preuve d’une telle incurie que sa hiérarchie en vient à lancer contre elle une procédure de révocation.
Bon prince, son supérieur lui confie une dernière affaire avant son départ : à Villeurbanne, dans la cité du Tonkin, on a retrouvé le corps tronqué d’une femme dans une valise. Alors qu’elle est bien décidée à bâcler l’enquête, Marie se voit encombrée de deux témoins à protéger : un chien-loup qui pourrait avoir eu l’assassin pour maître et un gamin du Tonkin qui en sait plus qu’il ne faudrait. Malgré elle, la voilà entraînée dans une chasse à l’homme qui la conduira des terrains vagues de la banlieue aux salons feutrés des beaux quartiers… »
Pierre Petit vient nous raconter l'histoire de La Ceinture dorée, son nouveau roman paru aux éditions Presses de la Cité.
« Janvier 1941. En gare de Fontbonne, le train de Saint-Étienne doit s’arrêter car la voie est coupée par la neige. Parmi les voyageurs, Samuel Grünberg et sa petite fille de cinq ans. Il a fui Paris et les persécutions qui s’annoncent. Un réseau de résistants doit venir les chercher mais, contre toute attente, père et fille sont séparés. Samuel est emmené à Langeac et caché chez des paysans. Un soir, le mari l’épie et découvre la petite fortune, en pièces d’or et diamants, qu’il porte cachée dans sa ceinture. Samuel disparaît alors, ainsi que son trésor…
Depuis, la légende de la ceinture dorée n’a cessé de tourmenter les esprits les plus avides du pays.
Un soir du printemps 1973, une jeune voyageuse, se présentant sous le nom d’Élisa Vermont arrive à Fontbonne. Elle vient, dit-elle, pour faire une étude de la vie sociale du village. Mais, peu à peu, elle mène l'enquête sur cette période de l'occupation. »
L'essayiste Tugdual Derville signe Docteur, ai-je le droit de vivre encore un peu ? aux éditions Salvator : rencontre avec le porte-parole d'Alliance VITA, co-initiateur du Courant pour une écologie humaine, fondateur d'À bras ouverts et membre correspondant de l'Académie pontificale pour la vie.
« Alors que l'expression droit de mourir dans la dignité s'est peu à peu imposée dans le débat public, Tugdual Derville nous met en garde contre la légalisation de l'euthanasie ou du suicide assisté. Nourri de rencontres avec des personnes souffrantes, des soignants et des personnalités politiques, mais aussi de confrontations médiatiques avec des partisans de l'euthanasie, ce livre est à la fois un témoignage personnel et un manifeste dans lequel apparaît l'engagement de l'auteur auprès des plus fragiles. Tugdual Derville déconstruit la pseudo-liberté mise en avant par les promoteurs d'un prétendu droit de choisir sa mort : en réalité, alerte-t-il, c'est la place des plus vulnérables qui est menacée. »
Le tome 1 de la BD Justes parmi les nations est sous-titré "Les réseaux de la liberté" : publiée chez Plein Vent, cette bande dessinée est signée Yvon Bertorello, Éric Stoffel et Serge Scotto, et dessinée par Frédéric Allali et Michel Espinosa.
« Durant la seconde guerre mondiale, certains au péril de leur propre vie, ont secouru et sauvé des personnes vouées à une mort certaine dont le seul crime était d'être nées juives : ces héros de l'ombre, de toutes confessions et de tous milieux socio professionnels, réunis par un courage d'exception dans des circonstances tragiques, ce sont les « Justes parmi les Nations » !
À Nice, la population se montre particulièrement secourable pour les milliers de réfugiés… Mais lorsque les Allemands envahissent la « zone italienne », la chasse aux Juifs est aussitôt déclarée ! Face à l'intensité des rafles, la résistance s'organise autour de Pierre Merli, passant pour un fonctionnaire de Vichy modèle… Un couple de réfugiés juifs, Moussa Abadi et Odette Rosenstock, va initier un réseau, « le réseau Marcel », qui va s'appuyer sur la complicité du clergé local, évêque de Nice en tête ! Avec l'aide de Monseigneur Rémond, de soeur Thomasine, de pasteurs protestants et de tant d'autres, ce sont plus de 500 enfants qui seront cachés sous de fausses identités dans des institutions religieuses et autres… et échapperont ainsi à la déportation !
Un récit palpitant et documenté, qui plonge le lecteur au coeur des heures sombres de notre histoire… »
Nicolas Forissier, ancien auditeur de la banque suisse UBS devenu lanceur d'alerte, raconte de l’intérieur dans son ouvrage L'ennemi intérieur : l'homme qu'on voulait réduire au silence, publié en mai 2022 chez Fayard, le plus grand scandale d’évasion fiscale du siècle. Avec le journaliste lyonnais Raphaël Ruffier-Fossoul, il revient sur son parcours et le procès qui a conduit à la plus lourde amende de la justice française à une banque.
Il introduit son ouvrage avec ces mots :
« J’ai 23 ans et je vais mourir. Nous sommes en 1992.
La science ne se trompe jamais. Je suis atteint d’une maladie incurable.
Je ne devais donc pas devenir, trente ans plus tard, l’homme qui allait faire exploser le schéma bancaire mondial. Cet auditeur inconnu, courtisé par les services secrets, qui finirait par coûter 1,8 milliard d’euros à UBS, le géant mondial de la gestion de fortune.
Mais la médecine m’a accordé un répit. Pour, enfin, vous raconter mon histoire. Celle d’un lanceur d’alerte, pour qui le plus dur commence quand tout s’arrête : le départ de l’entreprise est une libération trompeuse. Je compte bien vivre le plus longtemps possible… »
Lucie Castel a déjà écrit plusieurs comédies romantiques à succès, ainsi que des polars sous le pseudonyme d’Oren Miller. Elle anime également des ateliers sur l’écriture et l’édition. Dans son nouveau roman Toutes les vies d'Alice publié aux éditions Charleston, elle imagine une histoire pleine de suspens et à tiroir, comme des poupées russes imbriquées.
« Le personnage central est Sarah, qui s’est efforcée de construire sa vie de façon très méthodique, à force de Post-it et de to-do lists. Mais dans ce mécanisme en apparence bien huilé se cache un grain de sable qui pourrait tout faire basculer…
Le jour où elle apprend que sa soeur est hospitalisée dans un état grave, à peine quelques jours après lui avoir laissé un message énigmatique, Sarah se rend immédiatement à son chevet. En retrouvant Aigues-Mortes, la ville de leur enfance, qu’elle a fuie vingt ans auparavant, c’est comme si tout son passé refaisait surface… mais c’est peut-être enfin l’occasion de les affronter pour trouver sa place à elle. »
David Hornus revient sur son parcours atypique et trépidant de négociateur de crise dans son ouvrage Danger Zone publié aux éditions Balland. Il explique ainsi sa démarche :
« Membre d'une équipe de négociateurs internationaux, j'interviens dans le cadre des assurances risques spéciaux en matière d'évacuations d'urgence, de disparitions, d'attentats et de kidnapping. Lorsque j'en parle, mon métier a tendance à inspirer curiosité, fantasmes et interrogations... À travers mon témoignage, je souhaite lever le voile sur la réalité de la « négociation de crise ». De l'Algérie au Cambodge, de la Préparation Militaire Para aux Élèves Officiers de Réserve ; ma soif d'aventure et mes rêves d'adolescent m'ont mené où je suis, jusqu'à travailler avec des anciens négociateurs du FBI. Façonné par mon parcours, par les rencontres qui m'ont inspiré et les mentors qui m'ont fait confiance, j'ai été engagé dans des opérations extrêmement complexes. D'Haïti à Madagascar, du Kurdistan Irakien au Congo en passant par la Libye, je peux affirmer aujourd'hui : « je suis un professionnel de la gestion de crise ». Une partie des droits d'auteur seront redistribués à l'Association Nationale de Soutien à nos Soldats en Opération. »
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