Le collège: quatres années pour beaucoup difficiles à traverser. En France c'est bien souvent l'étape la plus difficile de la scolarité. Il y a ceux qui sont en souffrance, ceux qui décrochent, ceux qui préfèrent s'isoler. Ceux encore que le cadre familial fragilise. Un constat qui fait dire aux spécialistes que l'on peut oser parler de bien-être au collège. C'est d'ailleurs le titre du livre de Christian Garcia et Caroline Veltcheff. Le bien-être au collège peut même constituer un projet pour aider les enfants à grandir et à apprendre.
"L'entrée dans l'adolescence se fait en Quatrième", pour Christian Garcia. Principal du collège Sonia-Delaunay à Paris, il constate que les élèves de Sixième sont "enthousiastes" mais qu'arrivés en Troisième, ils ont hâte de partir du collège. Il admet que le cycle d'apprentissage est "très dur pour les jeunes", qui en CM2 étaient arrivés à une maîtrise des savoirs du primaire. Mais il ne faut pas confondre le cycle avec l'âge qui est celui de la puberté, avec son lot de questionnements pour les jeunes.
François Blaise déplore une contradiction entre "ce que l'on veut et ce qui se voit". Certes la réforme vise à "faire évoluer les pratiques pour que tout le monde trouve sa place" au collège, comme le précise Christian Garcia. Mais pour le rédacteur en chef d'Okapi, "on sait qu'à l'issue du cycle, entre 25% et un tiers des élèves ne seront pas autorisés à pourusivre dans la voix classique".
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