Le chant des poètes RCF - page 4
Émission présentée par Martineau Patrice
Dans l’Antiquité, la poésie avait pour nature le lyrisme, elle était l’expression privilégiée de la beauté des choses et la noblesse des sentiments. Mais depuis quelques décennies, avec le recul de l’apprentissage des « Humanités », on la lit de moins en moins, d’où l’intérêt de renouer avec sa nature originelle; le lyrisme. Nos grands chanteurs français ne s’y sont pas trompés, ils ont mis de la musique au pied de ses vers. Alors usons et abusons de leurs talents, c’est pour elle et pour nous une question de survie.
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- "Le patois de chez nous" est une traduction d’un texte écrit vers 1900 dans lequel le poète chansonnier Gaston Couté nous dit son amour du patois beauceron après son départ vers la capitale. Quant à Gérard Pierron, il fait partie de ces rares interprètes qui ont entretenu une amitié artistique avec Gaston Couté. Et on peut affirmer qu’en le chantant inlassablement tout au long de sa carrière, il a contribué à le faire vivre au-delà de sa propre vie.Droits image: @RCF
- Brise Marine est un poème paru en 1865 dans Le Parnasse contemporain l’une des innombrables revues consacrées à la poésie, car la pensée au 19ème siècle est un art poétique. Il commence par le vers célèbre : « La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres ». Mallarmé y exprime un dégoût du présent insupportable et une volonté irrésistible de partir découvrir un horizon lointain, l’appel du large autant que ce qui le retient, sa peur du naufrage.
Mais est-ce un voyage réel ou la métaphore de l'aventure poétique ou encore un voyage spirituel qui pourrait servir au poète de source d'inspiration ? Sa peur du naufrage ne serait-elle pas l’angoisse de l'échec ?Droits image: @RCF
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