Le Val de Loire est depuis des siècles surnommé le « jardin de la France ». A cheval entre la Touraine et l’Anjou, cette région est particulièrement riche en châteaux. Et si ceux « de la Loire » sont bien connus, il en est des centaines, cachés au bout d’une allée ou derrière un bois qui le sont beaucoup moins. Thomas Cauchebrais ouvrira leur porte pour nous faire partager, un peu, la vie de château…
Nous allons découvrir ensemble un château qu’on ne pouvait éviter plus longtemps : le château d’Angers. Véritable citadelle au cœur de la capitale des ducs d’Anjou, il renferme aujourd’hui un des plus grands joyaux de la chrétienté médiévale : la tenture de l‘Apocalypse. Mais c’est moins de ce trésor dont nous allons parler aujourd’hui avec notre guide que de l’édifice en tant que tel et de ses souterrains, habituellement inaccessibles aux public, qui témoignent de la fonction carcérale de la forteresse au cours de l'Histoire.
Aujourd’hui, je vous emmène dans le Haut-Anjou, aux confins de la Mayenne, à Segré-en-Anjou bleue, pour découvrir le château de la Montchevalleraie. Un petit château de campagne resté dans la même famille de sa construction en 1770 jusque dans les années 1960. Je vous propose de plonger dans l’intimité d’une demeure de campagne du 18ème siècle que son actuel propriétaire, Christian Boulmant, s’efforce de restituer et de partager à ses visiteurs, notamment à travers son très riche ameublement.
C’est un chantier hors normes dans lequel il se sont lancés ! Par inconscience nous avouerons-t-ils… C’est en 2017 que Jean-Louis et sa compagne Dominique ont acquis le château de la Tremblaye, sur la commune de Meigné, situé à 7 min de Doué la Fontaine. Un ancien château 17ème, construit sur des bases médiévales mais réaménagé au cours des années 50 en centre d’accueil pour enfants et adolescents polyhandicapés, que certains appelleront le « châteaupital » et qui nécessitera l’ajout de plusieurs corps de bâtiments en béton, accolés au bâtiment originel. Autant de verrues qu’ont entrepris de détruire le couple d’acheteurs afin de retrouver, au plus près possible, l’aspect néoclassique de la bâtisse. Voilà de quoi occuper largement le temps libre que leur offrent leurs retraites...
Du haut de leurs 27 et 23 ans, ce jeune couple n’a vraiment pas froid aux yeux. Venus de l’Est de la France pour s’installer en Anjou, ils ont entrepris, il y a deux mois, la restauration du château de la Verrerie, à Ingrandes-sur-Loire. Une bâtisse qui a une longue histoire liée à la production des vins pétillants sur notre terroir puisqu’il a appartenu à l’exploitant viticole à succès Henri Grandin qui décida, à la fin du 19ème siècle de construire sa demeure au bord de la Loire. Laissé à l’abandon au début des années 2000, le château a désormais besoin d’un bon coup de neuf ! Pas de quoi s’ennuyer pour Charlotte et Grégoire qui ne manquaient pourtant pas d’activité avec leurs deux enfants (et bientôt un troisième). Ils ont pris tout de même le temps de nous accueillir chez eux.
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