Découvrez chaque semaine les richesses historiques et patrimoniales de notre belle Normandie.
Ernest Coquin, havrais d’origine modeste né en 1903, a pris le pseudonyme de Jehan Lepovremoyne à la fois par admiration du Moyen Age et des humbles gens. Longtemps journaliste à Paris-Normandie, il a aussi écrit romans et contes inspirés par le Pays de Caux
La 1ère guerre saigne les campagnes bretonnes et normandes. Après une phase de redressement, la crise de 1929 touche les industries traditionnelles mais de nouvelles naissent (pétrole en Basse-Seine). En 1940 les deux régions sont lourdement occupées. Le débarquement allié de juin 1944 annonce la libération, au prix de multiples souffrances.
La révolution est assez bien acceptée au début dans les deux régions, mais les réformes religieuses et la conscription suscitent des révoltes. Au XIXe siècle l’adhésion à la république est progressive, plus rapide en Haute-Normandie, pionnière aussi pour la révolution industrielle. Parmi les nouveautés : le chemin de fer et le tourisme.
La Bretagne souffre moins de la guerre de Cent ans que la Normandie. Riche, donc convoité, le duché breton est intégré au royaume en 1532. Normands et Bretons naviguent sur toutes les mers, puis subissent le poids de la monarchie absolue. Les Lumières au XVIIIe siècle touchent surtout Rouen et Caen.
La Normandie entre dans la sphère mérovingienne et
carolingienne. Les Vikings font partout des ravages à partir de 840
puis créent un Etat en Normandie, conquis en 1204 par Philippe-
Auguste tandis que la Bretagne ducale maintient son
indépendance au Moyen Âge.
Les mégalithes bretons prouvent, entre autres, la présence
ancienne de sociétés organisées dans les deux régions. Les
Gaulois développent le travail du métal, ensuite la romanisation
fait naître des villes, avant que la christianisation ne modifie les
croyances.
En juillet 1960, de Gaulle, cette fois en tant que président de la République, accomplit un périple en Normandie, commençant par la «Basse-Normandie», région qui lui est très favorable sur le plan politique. A Rouen, il visite le port reconstruit, rencontre des maires ruraux et plaide pour la paix en Algérie.
Le général de Gaulle, qui n’est que le chef d’un gouvernement provisoire non reconnu encore par les Alliés, entame à l’automne 1944 une série de voyages dans les régions déjà libérées. Le 8 octobre il passe la journée à Rouen, ville partiellement sinistrée.
Philippe Sibout, jardinier-paysagiste amateur, nous présente quelques outils ancestraux, en s’appuyant sur sa pratique personnelle, mais aussi sur les vieux outils que quelques collectionneurs passionnés ont collectés, par exemple la famille Pellerin à Vauville (Manche).
Reconstitués presque comme ils l’étaient au XVIIIe siècle, les jardins de Saint-Georges de Boscherville offrent au visiteur une succession d’espaces riches d’informations et de beauté : potager, jardin des simples, jardin des senteurs, verger, vignes, terrasse supérieure d’où le panorama surplombe la vallée de la Seine.
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