Mère d’une des victimes de Mohamed Merah, Latifa Ibn Ziaten aurait pu s’enfermer dans la revanche. Elle choisi le dialogue la paix et la fraternité. Depuis 2012, elle témoigne dans les écoles de France et prévient des dangers de la radicalisation. Sa démarche a déjà été plusieurs fois récompensée à travers le monde. En 2018 elle pourrait obtenir le Nobel de la Paix. L’association lyonnaise l’hospitalité d’Abraham travaille activement à sa candidature. Elle est présidée par le père Christian Delorme.
"C’est une femme incroyable. Elle a une force magnifique. Elle a vécu un drame terrible, l’assassinat de son fils. Et elle a fait de ce drame une aventure au service de la France et de la paix. Depuis cinq ans maintenant, elle n’arrête pas de parcourir notre territoire et même d’autres pays pour rencontrer des jeunes en difficulté, en souffrance, parfois marqués par la violence et la colère. Elle va les trouver. Elle donne de la vie. Elle donne de l’espoir, et je crois que c’est ce qu’on peut attendre d’un Prix Nobel de la Paix" explique le père Christian Delorme.
"Cela ne concerne pas seulement la France. Elle est un nouveau visage de la France. Elle aime la France. En même temps elle est complètement marocaine. Elle est porteuse d’un islam traditionnel et ouvert. Elle porte le voile. C’est un visage de la France plurielle, multi-religieuse et c’est un témoin de paix" ajoute le père Delorme.
"Les candidatures doivent être présentées soit par des parlementaires soit par des membres de gouvernement, soit par d’anciens Prix Nobel de la Paix. Notre travail a été de convaincre quelques parlementaires français de porter cette candidature. Il faut que d’ici le 31, on ait un document signé de plusieurs parlementaires, pas besoin qu’il y en ait des dizaines, qui portent la candidature de Latifa Ibn Ziaten" conclut-il.
Plus d'informations en cliquant ici : www.latifanobeldelapaix.info
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