J'aime la loutre ! L'association Panses Bêtes de Chamalières lance un appel aux dons pour soigner les loutres d'Auvergne

L'association Panse-Bêtes de Chamalières voit passer de plus en plus de bébés loutres dans son centre de soins. Deux petits loutrons par an en moyenne. « Ça peut surprendre, mais c'est une espèce qui est bien présente en Auvergne. Il y a eu une époque où elle était en déclin » précise Laurent Longchambon, président de Panse-Bêtes.

Mais il faut être prudent. En effet les loutres dépendent beaucoup de la qualité des eaux et de la continuité géographique qui leur permet d'aller d'un endroit à un autre. « Ça peut aller très vite dans un sens comme dans un autre » souligne Laurent Longchambon.

Il y a un vrai enjeu à préserver la loutre en France car elle participe à la bonne santé de nos cours d'eau et à leur biodiversité. L'association Panse-bêtes lance donc un appel aux dons sur la plateforme Helloasso pour construire un nouvel enclos à loutres.

Un nouvel enclos avec bassin

Pour mieux accueillir et élever les bébés loutres, l'association veut construire un nouvel enclos dans sa partie jardin. Un nouvel espace de 40m² avec un bassin notamment pour apprendre aux loutrons à pêcher. « il faut les garder un an avant de pouvoir les relâcher » ajoute Laurent Longchambon.

L'association a tout prévu, la construction mais aussi le fonctionnement. Il faudra notamment leur donner du poisson. « Quand ils sont jeunes on leur donne du poisson noble » précise le président de Panse-Bêtes. Un budget de 13.000 euros sera nécessaire.

Un appel aux dons est donc lancé auprès des partenaires, mais aussi du grand public avec le soutien de la Fondation Landestini de Fanny Agostini. Avec cette cagnotte, Panse-Bêtes espère récolter 3000 euros. Alors à votre bon coeur !

A PROPOS DE PANSE-BÊTES
l'association Panse-Bêtes est habilitée par un arrêté préfectoral à recueillir et à soigner des petits mammifères, reptiles et amphibiens. Elle prend en charge plus de 300 spécimens par an. Panse-Bêtes rayonne sur l'ensemble de l'Auvergne et sur la Loire grâce à un réseau de « rapatrieurs ». Le centre de soins compte une trentaine de bénévoles actifs. Le but étant que les animaux regagnent leur habitat naturel dans les meilleurs délais.