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"Dieu peut combler une vie !"
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"Dieu peut combler une vie !"

Un article rédigé par Vanessa Sansone - RCF Haute-Savoie,  -  Modifié le 22 juillet 2019
C'est Soeur Marie-Luc qui le dit ! Une religieuse au témoignage surprenant, d'une vie pleine de rebondissements. Direction : la Basilique de la Visitation d'Annecy !
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Dix-huit Visitandines vivent aujourd'hui au Monastère de la Visitation d'Annecy. C'est "la Source" pour cet odre fondé en 1610 à Annecy par Saint-François de Sales et Sainte Jeanne de Chantal. Quotidien de ces religieuses contemplatives :  prière, étude spirituelle, travail, silence, vie communautaire. Et aussi, de plus en plus : l'accueil de retraitantes au sein de la communauté. 

"Mes parents m'ont baptisée Marianne, du nom de la République !" raconte Soeur Marie-Luc en riant, avec son accent chantant du Sud. A Marseille, Marianne grandit sans entendre parler de Dieu. "Avec mes parents j'ai découvert l'amour de la nature, de la beauté. Il y avait un certain sens du divin. Mais je cherchais le sens de ma vie. C'est douloureux, ce vide".
 

"JE CHERCHAIS LE SENS DE MA VIE. C'EST DOULOUREUX CE VIDE"

Sans conviction, la jeune femme entame ses études de médecine. "Je n'avais pas la vocation. J'ai cherché de tous les côtés ce qui pourrait me rendre heureuse. Jusqu'au jour où je suis tombée sur une affiche à la fac. Une affiche qui parlait de Dieu". L'affiche, c'était celle d'un groupe étudiant qui partageait la Bible. Week-end d'évangélisation, voyage à Lourdes : Marianne découvre la Parole de Dieu. "Un jour en prière, j'ai reçu une Joie qui m'a submergé" raconte la religieuse avec les yeux mouillés et la voix remplie d'émotion. 

"TOUT LE MONDE SAVAIT QUE J'ALLAIS DEVENIR RELIGIEUSE, SAUF MOI !"

Une quête de sens et de multiples rebondissements mèneront la jeune femme à frapper à la porte de la Visitation de Tarascon. "J'ai demandé le baptême, la préparation a été très rapide. Tout le monde savait que j'allais devenir religieuse, sauf moi !". 
La rencontre avec une religieuse, une communauté, un prêtre salésien sont décisifs pour Marianne... qui deviendra Soeur Marie-Luc. "Saint-Luc était l'Evangéliste des plus pauvres. Je porte particulièrement dans ma prière les jeunes qui sont en détresse intérieure, comme je l'ai été".
 

"QUAND JE REGARDE MA VIE, J'EN PLEURERAI DE JOIE !"

Soeur Marie-Luc découvre la vie communautaire. "Il vaut mieux s'envoyer une casserole à la figure et ensuite demander pardon. Mais jamais se coucher fâchée !". La vie de prière, c'est aussi un renonciation aux randonnées, aux voyages, à la vie de famille. Soeur Marie-Luc implante un rucher dans le parc de la Visitation d'Annecy : "Quand je regarde ma vie, j'en pleurerai de Joie. Je ne pense quasiment jamais à tout ce à quoi j'ai renoncé. Ce que j'ai trouvé ici est encore plus fort. Dieu peut combler une Vie, vraiment".  

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